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Live fast, Die young. ▬ Chris

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Anonymous
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MessageSujet: Live fast, Die young. ▬ Chris Live fast, Die young. ▬  Chris EmptySam 5 Nov - 14:27


Christopher Martin Geneva
33 ans ∞ Bordeaux ∞ Français ∞ Co-fondateur d'une startup et professeur de marketing événementiel ∞ Marié / Volage ∞ Homosexuel ∞ Adam Levine

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How I made a mess of my life

CHRISTOPHER MARTIN GENEVA ▬ 0 à 18 ANS


Rapport de la Protection Maternelle et Infantile de Bordeaux, 13 Août 1983

« Mme G. semble présenter des difficultés à se projeter dans l'avenir. Outre des difficultés financières significatives, Mme G. n'arrive pas à comprendre les enjeux de la maternité et vit dans une précarité alarmante. Elle a déjà oublié de se présenter à des entretiens avec l'éducatrice de jeunes enfants en charge du dossier et a refusé plusieurs visites à domicile. L'EJE est parvenue à se rendre au domicile de Mme G. et en a fait état tel que suit : insalubre, ne disposant que d'une pièce principale dans laquelle dorment Mme G et sa jeune fille de 2 ans, état de saleté inquiétant dans la pièce d'eau (moisissure, crasse). Un signalement a été déposé concernant le premier enfant de Mme G, Alison, pour négligence grave. L'enfant semble souffrir de sous-nutrition. Mme G. nous a dit s'être séparée du père de ses enfants au début de la grossesse. Au vu des éléments du dossier, nous préconisons une admission de Mme G. au foyer maternel de Bordeaux ainsi qu'un placement au bénéfice d'Alison. »  


Rapport du Foyer Maternel de Bordeaux, 28 Décembre 1983

« Mme G. parvient petit à petit à reprendre confiance dans son rôle de mère au sein de l'établissement. Soutenue par l'EJE la suivant depuis le début de sa grossesse, et l'éducateur spécialisé de l'établissement, elle parvient à s'occuper correctement de Christopher et Nolan, nés le 2 Novembre. Alison est placée au sein de la Maison d'Enfants à Caractère Social de Bordeaux depuis le 26 Août : Mme G. respecte les droits de visite et se rend régulièrement sur le lieu de placement d'Alison pour passer du temps avec sa fille. Alison semble s'épanouir au sein de la MECS, mais rejette ses frères lorsque Mme G. tente de les emmener en visite avec elle. Elle accepte cependant de venir au Foyer Maternel et joue avec ses frères lorsqu'elle est en présence d'un éducateur. Le père des enfants ne s'est toujours pas manifesté à ce jour, et ne répond pas aux appels de l'établissement.

Mme G. a trouvé une formation et la suit avec assiduité. Elle semble s'être rendu compte des responsabilités auxquelles elle doit faire face. Cependant, elle semble encore fragile et n'est pas en mesure de pouvoir avoir un logement indépendant avec ses enfants. Elle semble, d'après ses propres dires, avoir encore besoin de temps au sein du Foyer Maternel pour apprendre à s'occuper de ses enfants et pour envisager un retour à l'autonomie. Cependant, cela semble envisageable par la suite. Une mesure d'assistance éducative en milieu ouvert devra néanmoins être mise en place. »
 
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Ma vie. Une suite de rapports sans fin, édités par divers établissements, et par divers éducateurs, bien avant même ma naissance. Des rapports faisant état de l'incapacité de ma mère à s'occuper correctement de nous. De quoi rendre fou n'importe quel gamin. C'est ce qui s'est passé, avec ma sœur. Ce que les rapports ne disent pas, c'est qu'Alison a fait une overdose à 20 ans, après être sortie du système de protection de l'enfance.



Rapport de l'éducateur spécialisé référent
de l'assistance éducative en milieu ouvert, le 5 Mars 1987

« Alison s'est renfermée petit à petit sur elle-même depuis que Mme G. s'est installée en ménage avec M.

Christopher parle régulièrement d'un homme venant visiter Alison dans la nuit. Nous avons conclu qu'il s'agissait du nouveau compagnon de Mme G. Ce dernier nie les accusations portées par Christopher, mais face à l'insistance de l'enfant et aux déclarations de Nolan disant entendre régulièrement Alison pleurer la nuit, une enquête a été ouverte. Il s'est avéré que M. attouchait régulièrement Alison, d'après les rapports gynécologiques et psychiatriques établis sur l'enfant.

Mme G. a déclaré peu après l'enquête avoir été au courant des pratiques de son concubin, mais l'avoir laissé faire car elle ne voulait pas le perdre. M. a été mis en examen pour attouchement sur mineurs de moins de 15 ans. Mme G. a également été mise en examen pour non assistance à personne en danger. Un placement en MECS et une mesure d'éloignement ont été prononcés par le Juge des Enfants, saisi en urgence.

Christopher, Nolan et Alison sont aujourd'hui placés à la MECS de Mérignac. Mme G. ne dispose plus de droit d'hébergement et ne dispose plus de droit de visite, jusqu'au rendu de son jugement. »

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Après cet événement, notre vie n'a plus jamais été la même. Elle n'était déjà pas paradisiaque avant tout ça, mais l'éloignement avec notre mère et ce qu'Alison avait vécu avaient eu des répercussions sur nous trois. Nolan et moi avions quatre ans ; Alison en avait six. Le juge des enfants avait eu la présence d'esprit de nous placer dans le même foyer, il ne voulait pas nous faire vivre une épreuve supplémentaire en nous séparant. Je ne me rappelle plus exactement de tout, mais je sais qu'Alison refusait de parler et que les éducateurs devaient la forcer à manger. Je me souviens aussi qu'elle se mettait à hurler lorsqu'elle se retrouvait toute seule avec un homme adulte, même s'il s'agissait de quelqu'un avec qui elle se sentait bien d'habitude. Je me souviens que je me sentais responsable de l'éloignement avec notre mère, et qu'elle manquait beaucoup à Nolan.

Le jugement a envoyé notre beau-père en prison, mais a acquitté ma mère. Le juge avait déclaré qu'elle avait été manipulée, et que maintenant que nous étions hors de danger, et que Marc était en prison, il n'y avait aucune raison pour que la justice empêche notre mère de nous voir. Ça a pris des mois. Des mois pendant lesquels les éducateurs ont expliqués à Alison que ce n'était pas de sa faute, des mois pendant lesquels ils l'ont aidée à se reconstruire. Le foyer de Mérignac était devenu notre maison. Et quand on nous a annoncé que notre mère avait le droit de venir nous voir, Alison a refusé tout net. Moi, je ne comprenais pas tellement à cette époque. Nolan était heureux, lui.



Extrait de la décision du Juge des Enfants
à l'égard de Mlle Alison Geneva, 29 Mars 1989

« … a été établi qu'un placement en famille d'accueil serait préférable pour Alison. Ce placement prend effet immédiatement. »

Extrait de la décision du Juge des Enfants
à l'égard de Mr Christopher Geneva, 29 Mars 1989

« … a été établi que le placement dans la maison d'enfants à caractère social de Mérignac devait été maintenu. »

Extrait de la décision du Jude des Enfants
à l'égard de Mr Nolan Geneva, 29 Mars 1989

« … a été établi que la mesure d'éloignement devait être levée et que le placement dans la maison d'enfants à caractère social de Bordeaux est préférable pour Nolan, afin de le rapprocher géographiquement de Mme G. Ce placement prend effet immédiatement. »


Rapport de D., éducateur référent de Christopher, Mai 1989


« Christopher est agité et perturbateur. La séparation avec sa sœur est difficile ; les deux enfants avaient commencé à construire, au sein de la MECS de Mérignac, des rapports privilégiés. Il réclame souvent de voir Alison. En revanche, il ne semble pas affecté par la séparation avec son frère, et ne parle jamais de Nolan.

Les visites de Mme G. deviennent irrégulières. Elle a exprimé en vouloir à Christopher d'avoir dénoncé M. et vouloir limiter les rencontres avec son fils. Christopher ne réclame pas sa mère et ne semble pas particulièrement heureux lors des visites de cette dernière. Il reste beaucoup en retrait, et ne semble heureux que lorsque les assistants familiaux d'Alison l'emmènent ici pour qu'elle puisse passer du temps avec Christopher.

Il semble s'attacher aux assistants familiaux d'Alison. Il pourrait être envisagé de décider d'un placement au sein de cette famille d'accueil. Je crains que le comportement de Christopher ne s'améliore pas au sein de la MECS de Mérignac, au contraire. Il semble avoir besoin d'un contact familial avec sa sœur. »


Extrait de la décision du Juge des Enfants
à l'égard de Mr Christopher Geneva, 29 Mars 1990

« … a été établi qu'un placement en famille d'accueil serait préférable, afin d'encourager les liens de fratrie entre Christopher et Alison. Ce placement prend effet immédiatement. »
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Je crois que ce n'est seulement qu'après mon placement chez la famille Lake que les choses se sont réellement arrangées pour moi. Je n'avais vécu que quatre ans avec ma mère ; elle ne me manquait pas. Et lorsque le juge des enfants m'a permis de pouvoir vivre avec ma sœur, j'avais tout ce que je rêvais d'avoir. Alison et moi nous étions éloignés de Nolan, quand nous avons été placés au foyer de Mérignac. Nolan nous en voulait de l'avoir éloigné de notre mère, je crois. Il me semble que je n'ai plus réellement de rapport avec mon frère jumeau depuis la décision du juge de Mars 1989. Quant aux contacts avec ma mère, ils n'ont fait que s'espacer depuis 1989. Dès 1991, elle ne venait plus qu'une fois par mois, puis de moins en moins. Mais ça n'avait pas vraiment d'importance. Alice et Matthew Lake étaient devenus mes parents, au fond. C'était aussi ce que ressentait Alison. Après tout, c'était eux qui s'occupaient de nous. Nous avions notre propre chambre, et ils ne faisaient pas de différences entre nous et leur vrai fille, Clara, qui était déjà bien plus grande qu'Alison et moi.

Alice et Matthew étaient américains, d'origine. Quand je suis arrivé chez eux, à sept ans, ils en avaient déjà une bonne quarantaine et Clara était âgée de 14 ans. Ils étaient arrivés en France des années plus tôt, et avaient décidé d'y rester ; d'après eux, la France était le beau pays du monde. Mais quand ils me parlaient de la Californie, j'avais l'impression que c'était là-bas, l'endroit le plus beau de l'univers. Ils nous ont appris, à Alison et moi, à parler anglais. Nous avions au moins ce net avantage sur les autres, à l'école. Chez Alice et Matthew, chaque moment de la journée avait sa langue. Le matin, au petit-déjeuner, nous parlions français avec quelques mots anglais de temps en temps. Le midi, nous parlions anglais mais nous avions le droit d'utiliser des mots français parfois. Au goûter, c'était exclusivement en anglais que nous devions nous exprimer. Et au repas du soir, nous utilisions le français. Le reste du temps, c'était un mélange d'anglais et de français, tout dépendant de la langue dans laquelle nous voulions nous exprimer. Alison et moi avons adoré vivre comme ça.

Nous sommes restés placés dans cette famille pendant des années. D'enfants, nous sommes passés à adolescents, avec tout ce que ça peut impliquer. C'est Alison qui a fait la plus grosse crise d'adolescence, en refusant l'autorité des Lake, et en se rebellant contre eux. Moi, j'étais plutôt du genre discret, à être trop pris par mes études pour penser à leur tenir tête. Mais le comportement d'Alison a tout foutu en l'air. Je lui en ai voulu, un temps. Mais Alison était, est et restera ce que j'avais de plus cher au monde...



Extrait de la décision du Juge des Enfants à l'égard
de Mlle Alison Geneva et de Mr Christopher Geneva, 29 Mars 1999


« … compte tenu des débordements survenus au cours des derniers mois, des rapports de A. et M. assistants familiaux, compte tenu du projet scolaire d'Alison qui passe le baccalauréat à la fin de l'année, et de la minorité de Christopher, a été établi qu'un placement au sein de la maison d'enfants à caractère social de Pessac devait être mis en place. Ce placement prend effet immédiatement. »
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Être replacés en foyer à 16 ans a été difficile à encaisser pour moi. Mais je crois que ça l'a davantage été pour Alison, qui avait déjà 18 ans à ce moment là. Elle s'est mise à consommer de la drogue, à laisser tomber ses études alors qu'elle rêvait de devenir médecin. Elle tenait tête aux éducateurs toute la journée, elle fuguait, se battait... Je ne la reconnaissais plus, et en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir de péter les plombs. Depuis que nous étions enfants, nous étions transportés à droite ou à gauche, victimes d'une mère inconsciente et négligente. Et je sais qu'Alison a souffert plus que moi.

Ses fugues répétées lui ont valu de se faire expulser du foyer et ce, en tout légalité ; après tout, elle était majeure. J'ai commencé à ce moment là à ne plus supporter les éducateurs. Je considérais que si ma sœur vivait de nouveau dans une misère totale, c'était de leur faute. Il n'y a pas vraiment de dispositif adaptés pour des jeunes adultes sortant de la protection de l'enfance ; à 18 ans, on n'a pas le droit de toucher le RSA, et sans diplôme, c'est compliqué de trouver un emploi. Alison n'avait quasiment aucune aide, si ce n'était un petit revenu accordé par la mission locale contre la recherche d'une formation. J'essayais du mieux que je pouvais de l'aider, je lui donnais mon argent de poche, j'essayais de trouver des gens chez qui elle pouvait dormir. Mais de toute façon, Alison était foutue. J'aurais dû m'en rendre compte déjà à cette époque. Peut-être même que je m'en rendais compte au fond, mais que je refusais obstinément de le voir. Ma sœur était foutue.

Elle a tenue deux ans, comme ça. Et elle a fini par faire une overdose au milieu d'une soirée. J'avais 18 ans. Et apprendre la mort du seul membre de sa famille – car à mes yeux, ma seule vraie famille se résumait à Alison – a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. A cette époque, j'étais en licence pro marketing, et j'avais signé mon contrat jeune majeur qui me permettait, grâce à la protection de l'enfance et à mon foyer, d'avoir mon propre logement tant que je continuais à être suivi par un éducateur spécialisé et que je n'arrêtais pas mes études. J'avais un peu d'argent de côté, grâce à l'alternance et à l'argent que me donnait le foyer. Alors j'ai tout plaqué. J'ai pris un billet d'avion pour la Californie, et je n'ai jamais remis les pieds en France.


CHRISTOPHER MARTIN GENEVA ▬ 19 à 33 ANS

Les choses ne sont pas brusquement devenues faciles après mon arrivée en Californie. Je pensais que c'était ce qui allait se passer, que dès que j'aurais quitté la France, ma vie allait devenir simple et agréable. J'étais encore naïf à cette époque, à croire que les choses pouvaient s'arranger juste en fuyant ses problèmes. En réalité, je n'avais fait que m'ajouter encore davantage de problèmes. Je n'avais pas d'argent. Je n'avais pas de famille. Je n'avais pas de papiers, non plus. Autant dire que j'étais dans la merde jusqu'au cou. Il a fallu que je reprenne contact avec mes éducateurs et que je leur explique à la fois ma situation, et ma décision. Si en France, j'étais majeur, ce n'était pas le cas aux États-Unis, et je n'avais pas pensé à ce détail en partant.

La suite a été une bataille juridique et administrative sans nom, dans laquelle ma mère et la protection de l'enfance furent impliqués. J'ai failli être renvoyé en France, mais j'ai réussi à contourner l'échéance en reprenant l'équivalent d'une licence professionnelle, dans le marketing événementiel (le seul cursus qui avait bien voulu me prendre) et en trouvant un emploi à mi-temps. La Protection de l'Enfance, enchaînée par le contrat jeune majeur qui me liait à elle, n'avait pu que financer ces études et un petit logement peu confortable mais d'une grande utilité. Ma situation s'est régularisée avec le temps, et à 21 ans, j'étais un digne citoyen américain qui était parvenu à obtenir sa naturalisation. Toutes ces épreuves m'ont renforcées ; peut-être même un peu trop.

C'est en troisième année de licence pro que j'ai rencontré celui qui est aujourd'hui mon mari. Il ne m'attirait pas spécialement, au début. En fait, personne ne m'attirait vraiment. Je me pensais asexuel, à cette période de mon existence. Mais j'ai cédé aux nombreuses tentatives de drague de Chad, jusqu'à finir dans son lit. Je crois que ça a été ma révélation. J'aimais les hommes. Mais ça n'a pas eu d'impact particulier sur le reste de mon existence. J'ai simplement commencé à avoir une vie sexuelle que certains qualifiaient de trop active ; je ne pouvais pas m'en empêcher. J'étais en couple avec Chad, mais ça ne m'empêchait pas de coucher avec les hommes que je trouvais attirants. Chad le savait, je ne prenais pas la peine de lui cacher. Je ne crois pas avoir été amoureux un seul instant de mon mari. Et je crois que je ne ressentirais pas grand chose s'il me quittait. C'est lui qui s'est attaché à moi, et qui ne peut pas vivre sans moi. Ce n'est pas l'inverse. Tant pis pour lui.

Bref, je suis sorti diplômé de ma formation, et je me suis mis à mon compte. J'ai eu beaucoup de chance sur ce coup là ; j'ai été repéré très rapidement par la grande Esther Carroll en personne, qui fait aujourd'hui exclusivement appel à moi pour l'organisation de ses événements. Être soutenu par une femme qui possède un patrimoine exorbitant a été la meilleure chose qui me sois arrivé dans la vie. Je me suis associé à un ancien camarade de promotion pour essayer d'exporter notre business à l'étranger. Nous sommes soutenus par Esther Carroll, mais les projets de vie de mon co-fondateur ont ralenti considérablement ce que nous aurions réellement pu créer. Il s'est marié, et est devenu papa. Et puisqu'il avait peur que notre petite startup ne finisse par couler, il s'est fait embaucher dans une entreprise bien en place, limitant nos possibilités. Je crois qu'il considère notre affaire comme un passe-temps, et cette idée me fait grincer des dents. Mais il est le meilleur – après moi – dans ce domaine.

Pour assurer mes propres arrières, j'ai trouvé un poste de prof de marketing événementiel dans une université controversée et pointée du doigt : la Monroe University. Rien de prestigieux, mais ce poste était disponible chez eux, et j'avais besoin de plus d'argent que ce que je ne possédais. Je ne manque de rien aujourd'hui, cela va sans dire, mais je préfère être prudent plutôt que de me reposer sur mes acquis. Je me suis marié en 2014 avec Chad, après qu'il ai insisté des mois et des mois. Quelle idée de légaliser le mariage homosexuel... J'ai aussi découvert le monde du sadomasochisme, et je dois avouer que ce monde me permet de décompresser et surtout, de me réapproprier ma propre existence. Chad déteste ça, et plus le temps passe, plus je m'ennuie avec lui, sur tous les plans, et plus je multiplie les partenaires. Notre relation n'est qu'une grande hypocrisie destinée à rassurer un homme dépendant affectif.

Ma vie va beaucoup mieux, aujourd'hui. J'ai ce que je veux posséder, et la précarité n'est plus qu'un mauvais souvenir. J'aurais simplement voulu qu'Alison me laisse plus de temps. J'aurais voulu qu'elle soit à mes côtés. Si elle m'avait laissé plus de temps, elle n'aurait plus eu à manquer de rien. Au fond, si je me bats aujourd'hui pour être riche, c'est pour elle. Parce que si elle m'avait laissé du temps, elle aurait eu la vie dont elle rêvait...
People always say that I'm...

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Behind the screen
Sinon, pour de vrai je m'appelle Marine, mais vous pouvez m'appeler Absol. J'ai 23 ans et (presque) toutes mes dents ! (: Côté présence, je pense être là 6/7 jours. J'ai connu le forum grâce à mes autres moi, Chamou, Aya, et Ed et depuis, ma vie a changé !
Je tiens à indiquer que les images que j'ai utilisées viennent de Bazzaret que leur créateur s'appelle Tik Tok.


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