/!\ SEXE NC -18 /!\ The way you make me feel | Amelya&Nicholas

amelya & nicholas

10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

Il est tard. Et je ne suis toujours pas rentré chez moi. Stella m’attend, c’est certain. J’envoie un texto, pour me donner bonne conscience et expliquer, un peu, mon énorme retard. « Beaucoup de copies à corriger pour demain. Je vais rentrer tard. Je t’aime. » Nos messages se terminent toujours pas un « je t’aime », c’est une habitude. Je range mon portable dans ma poche et je range mon bureau. Ou plutôt, le bout de bureau que je partage avec un de mes collègues. Monroe U., tellement de budget que es profs doivent partager non seulement une salle de travail mais en plus les meubles… Je mets un peu d’ordre avant de m’assoir directement sur ledit bureau. A cette heure-ci, l'université est pratiquement déserte. Les profs sont rentrés chez eux depuis bien longtemps, et les étudiants sont pour la plupart rassemblé dans les villas des confréries, à faire la fête. Quand bien même on jeudi, peu importe.

Sans que je ne comprenne bien pourquoi, j’ai le rythme cardiaque qui s’accélère lorsque je me mets à penser qu’elle va bientôt arriver. Calme toi, Nich. C’est bon. C’est une étudiante, vraiment, calme toi putain. Je reprends mon portable dans ma poche et regarde mon fond d’écran. Une photo de Stella, sublime, comme à son habitude. Stella, Stella, Stella. Voilà, garde ça bien en tête.

Un bruit de porte timide vient me ramener à la réalité. C’est elle. Elle est là. Alors mon cœur a un raté, que je ne parviens pas à expliquer de façon logique. Instinctivement, comme un gamin surpris avec un magazine interdit, je laisse mon téléphone chuter au fond de mon sac, posé aux pieds du bureau. Et je me redresse, essayant d’ajuster vaguement ma chemise un peu froissée à la fin de cette longue journée de cours. Je passe aussi une main dans mes cheveux, avant que la jolie brune ne pénètre dans la salle.

- Bonsoir, Mlle Evans.

Mes mots sonnent un peu faux. « Mlle Evans ». Je t’en foutrai moi des « Mlle Evans ». Mais tout de suite, prononcer son prénom me donne des envies que je ne suis pas supposé avoir. Alors Mlle Evans, ce sera très bien. On est là pour bosser et c’est bien ce que je compte faire. Quand bien même des idées absurdes et parfois lubriques me traverseraient l’esprit. Je m’installe sur la grande table située au centre de la petite salle des professeurs. Celle-ci est encombrée de stylos et de diverses feuilles, surement des notes de la direction, que personne ne lit jamais.

- Asseyez-vous, dis-je en tirant pour elle la chaise qui se trouve à côté de moi, un peu trop près de moi d’ailleurs.

«  Je vais devoir fermer, mademoiselle Evans. ». Amelya leva les yeux de ses cahiers afin de les poser sur la bibliothécaire qui venait de s'adresser à elle. Perdue dans ses recherches, la jolie brune n'avait pas vu le temps passer et se trouvait maintenant à être la seule élève dans la pièce. Elle se leva alors, délivrant un gentil sourire à la vieille dame tout en rassemblant ses affaires dans son sac, et sortit de la pièce. L'étudiante avait passé plusieurs heures sur le dossier qu'elle devait rendre en journalisme. Elle avait enfin compris que si elle voulait réussir, elle devait s'en donner les moyens et c'est ce qu'elle faisait : elle bossait autant qu'elle le pouvait afin d'obtenir les  meilleurs notes et, surtout... afin d'impressionner un certain professeur. Elle ne comprenait pas comment ce dernier arrivait à autant éveiller son attention. Elle qui avait l'habitude que les garçons lui tombent dans les bras... Elle devait maintenant faire face au fait qu'elle se sentait attirée par un homme marié qui, de plus, était son professeur. Sa vie avait réellement complètement basculé depuis qu'elle avait mis les pieds dans cette université...

Elle avait rendez-vous avec lui ce soir. Enfin, rendez-vous était un bien grand mot. Ils avaient décidés de se retrouver afin de travailler sur le dossier d'Amelya. Elle avait déjà fait toutes ses recherches et préparé le plan de sa rédaction, si bien qu'elle n'avait plus vraiment besoin de conseils, mais toutes les excuses étaient bonnes pour passer du temps avec le beau professeur. Surtout qu'ils allaient être seuls : rien que tout le deux. A cette pensée, Amelya ne put d'ailleurs s'empêcher de sourire tandis qu'elle avançait à grand pas vers le bureau de ce dernier, son sac sur son épaule. Elle avait hâte de le retrouver.

La jolie brune poussa timidement la porte du bureau, un petit sourire aux lèvres. L'homme avait le don d'effacer son côté sûre d'elle pour le replacer par une jeune femme qui perdait tous ses moyens. Habituellement, elle aurait simplement ouvert la porte sans se poser de questions, mais elle ne voulait pas le déranger, elle ne voulait pas non plus le brusquer. Amelya pénétra dans la pièce, prenant soin de refermer la porte derrière elle, avant de s'avancer vers le beau professeur. Qu'est-ce qu'il est séduisant. Elle n'avait jamais su qu'elle pouvait être attirée par les hommes plus vieux qu'elle avant de l'avoir rencontré. Mais il était là, devant elle, et elle fondait littéralement sur place ; incapable de prononcer une phrase cohérente. « Bonsoir, Monsieur Cavanaugh. » répondit-elle tout de même sur le même ton que lui, alors qu'un sourire légèrement espiègle venait se dessiner sur ses lèvres. Depuis le temps qu'ils se connaissaient et passaient du temps ensemble en dehors des cours, les appellations formelles semblaient surfaites. Pourtant, elle préférait répondre sur le même ton que lui, afin de ne rien laisser paraître.

Elle s'avance vers la grande table, y déposant son sac, avant de venir prendre place aux côtés de son interlocuteur après y avoir été invitée. Elle sourit une nouvelle fois devant la galanterie du professeur. Ne pourrait-il pas être encore plus parfait ? « Merci. » souffla-t-elle doucement alors que son regard se plongeait dans celui de Nicholas. Elle ne fit plus rien durant quelques secondes, se contentant de garder ce contact visuel, avant de finalement se détourner afin de sortir ses affaires de son sac.

amelya & nicholas

10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

-Bonsoir, Monsieur Cavanaugh.

Ces simples mots ont sur moi un effet que je n’aurais pas soupçonné. Amelya dégage une telle sensualité qu’il est impossible de ne pas la dévisager. Et c’est ce que ce que je fais pendant quelque secondes, le temps pour elle de s’installer sur la chaise à côté de moi. Malgré moi, ma jambe est prise de tremblement nerveux. J’appuie ma main sur mon genoux pour la faire arrêter. Respire Nich. C’est bon. Tu as déjà fait ça plein de fois. Rien n’est différent ce soir. C’est une étudiante comme les autres. Elle sort ses affaires et ses cheveux laissent entrevoir la courbe de sa nuque, sur laquelle mon regard s’attarde un peu. Je fais mine de regarder les documents qu’elle a rassemblé. Elle a bien bossé la petite. C’est à se demander ce que je fous là. Elle n’a manifestement pas besoin de mes conseils ni de mon aide. Son travail est excellent.

- Je vois que tu as bien avancé dans tes recherches.

C’est le moins qu’on puisse dire. Elles sont terminées ! Je farfouille dans la pile de documents et malencontreusement, je frôle sa main. Mon regard se relève vers ses grands yeux d’un marrons profond. Je m’empresse de retirer ma main, mais mon regard reste, malgré moi, braqué sur elle.

- Je… Tu voulais mon avis sur quelque chose en particulier ?

Bravo, Nich. Tu bégayes, c’est génial. J’essaie de retrouver un peu de contenance en passant une main nerveuse dans mes cheveux, que j’essaie de discipliner.

Elle étale ses affaire sur la table, sortant ainsi toutes les recherches qu'elle avait pu effectuer jusque là et n'osant pas lever les yeux vers son professeur. Amelya leva malgré tout son regard vers ce dernier devant son semi compliment alors qu'un sourire sincèrement heureux se dessine sur ses lèvres. Cela fait tellement de bien d'entendre qu'elle a fait du bon travail, surtout de la bouche de Nicholas. La phrase eut même l'effet secondaire de la réveiller quelque peu et de la faire oser, oser se révéler un peu plus et tenter d’apercevoir une réaction dans les yeux de son beau professeur. « Je... » commença-t-elle doucement avec une légère timidité tout en baissant son regard vers ses cahiers. Elle finit malgré tout par se reprendre. « Je voulais faire bonne impression. ». Elle avait prononcé cela avec plus d'aplomb alors qu'elle posait de nouveau ses yeux vers ceux de son interlocuteur.

Il avait l'air réellement impressionné et cela gonflait le cœur d'Amelya qui se sentait soudainement fière d'elle, véritablement fière d'elle. Elle pensa soudainement à un papier qu'elle avait eu bien du mal à trouver et qui était particulièrement important et avança sa main dans l'optique de l'extirper de la petite pile. C'est à ce moment que leurs peaux se frôlèrent. Si Nicholas enleva rapidement sa main, il n'en fut pas de même pour Amelya qui ne bougea pas et se contenta juste de tourner la tête vers lui. Son regard ancré dans celui du professeur, elle secoua négativement la tête à la question qui lui posa : question qu'elle n'avait pas réellement entendue puisqu'elle était bien trop préoccupé par le souvenir de la sensation de sa peau contre la sienne et le courant électrique que cela avait lancé dans sa colonne vertébrale. Elle pouvait sentir les battements de son cœur s'accélérer légèrement dans sa poitrine. « Je voulais juste vous voir. ». C'était franc, direct, peut-être même carrément déplacé mais c'était sorti tout seul et elle allait devoir en assumer les conséquences alors qu'elle se mordait la lèvre inférieure et détournait le regard. Bordel Lya, pourquoi t'as dit ça ?

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10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

C’est dingue. En couple depuis presque 10 ans, je croyais sincèrement avoir dépassé tout ça. Je ne suis pas quelqu’un de volage, loin de là. C’est même tout le contraire. Stella et moi avons confiance l’un en l’autre. Et pourtant, je sens bien bien que quelque chose en moi est en train de basculer. Une pente savonneuse sur laquelle je glisse lentement, mais surement et irrémédiablement. Et cette pente, elle s’appelle Amelya.

- Je voulais juste vous voir.

Cette phrase est sortie de sa bouche comme un boulet de canon, et est venu me percuter en pleine tête. Et elle la dit avec un tel aplomb que j’en reste sans voix. Je ne peux pas retenir ma surprise.

- Me voir ?

Malgré moi, je sens que mon corps s’avance légèrement vers la brune. Rien de bien perceptible il me semble, mais je l’ai bien senti. A ces mots, mon corps s’est émancipé. Ce n’est plus moi qui le contrôle et j’ai l’impression de regarder la scène de l’extérieur.

- Je dois dire que je suis également content de te voir.

Ca y’est, le tutoiement était lâché. Je me demande si je n’ai pas franchis une barrière de trop. La pente est devenue un gouffre, qui m’aspire inexorablement. Ma main, posée sur ma cuisse vient se remettre sur la table, à quelque centimètres de celle d'Amelya. Un simple mouvement pourrait les faire se rencontrer de nouveau et au fond de moi, j'en meurs tout simplement d'envie...

Il lui avait répondu. Il ne l'avait pas remballé poliment en lui rappelant son rang, en lui rappelant qu'elle était une élève et qu'elle ne devait pas dire ce genre de chose. Il l'avait même tutoyé, il l'avait regardé et il avait répété ses propres paroles en la tutoyant. Etait-il possible qu'elle lui plaise réellement ? Qu'elle ne soit pas seulement une énième étudiante idiote qui craquait pour un professeur inatteignable ? Elle sentait son habituelle confiance refaire peu à peu surface. Sa timidité s'envolait peu à peu, comme si elle se retrouvait face à un n'importe quel homme de son âge qui serait susceptible de tomber sous son charme. Nicholas n'était pas n'importe quel homme, mais elle gagnait en aplomb. Elle osait se mettre à espérer. « Je suis ravie de l'entendre. » répondit-elle doucement alors qu'elle soutenait le regard de son interlocuteur.

Elle avait oublié ses devoirs, ses recherches et les papiers qui étaient étalés sur la table. Il n'y avait plus que lui, ses yeux posés sur elle et sa voix, sa douce voix qui osait la caresser de son tutoiement. Elle sentait des picotements sous sa peau : l'adrénaline. L'adrénaline qui lui soufflait de se laisser tenter, de se laisser à aller à oser et à se montrer telle qu'elle était. Elle attrapa une mèche de cheveux entre ses doigts, la glissant ensuite derrière son oreille alors qu'un doux sourire se dessinait sur ses lèvres. Son corps s'était légèrement tourné vers lui, un mouvement à la fois subtil et inconscient. « Vraiment ? » demanda-t-elle rien que parce qu'elle le pouvait, rien que parce qu'elle avait envie de tenter sa chance dans la provocation. Un sourire vint fendre le coin de ses lèvres, un sourire légèrement taquin, légèrement espiègle qui fit briller ses prunelles. Elle osait espérer. « Je dois avouer que j'ai attendu cette... réunion toute la journée. ».

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10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

- Je dois avouer que j'ai attendu cette... réunion toute la journée.

Elle me fait quoi là ? Nich calme-toi, tu as surement mal compris. Impossible qu’elle me fasse du rentre dedans. Et pourtant, ça y ressemble tellement, que mon corps réagit. Une lueur nouvelle animait les prunelles marrons d’Amelya. Mon regard se fixe droit dans le sien, tandis que je lutte de toutes mes forces pour empêcher ma main d’aller à la rencontre de la sienne.

- Je…

Je ne sais pas quoi répondre. J’ai rencontré Amelya l’année dernière, lorsque je suis arrivée à Monroe. Elle était en deuxième année et déjà, je voyais en un elle un énorme potentiel rédactionnel. Sa curiosité et son côté piquant m’ont tout de suite plu, c’est certain. Mais de là à penser que ces petites choses me plairaient autant… J’ai envie de l’attraper et de l’embrasser, mais je ne peux pas. Je suis marié, ce n’est pas bien. Et puis j’aime ma femme, surtout. Alors pourquoi lui faire ça ?

- Tu ne devrais pas dire ça, Amelya...

Tu ne devrais pas, parce que ça me donne des envies que je ne suis pas supposé avoir. Ma main droite, posée sur ma cuisse, se crispe alors que mon regard se pose sur la gorge de mon étudiante, et descend le long de son décolleté. Merde. Je relève les yeux vers elles, et mon envie de l’embrasser s’est renforcée.

Non, elle ne devrait pas. Elle devrait se mordre la lèvre pour empêcher des choses paroles de sortir de sa bouche. Mais c'était plus fort qu'elle. Elle se laissait à croire que peut-être, oui peut-être, il ressentait la même chose. Peut-être, oui peut-être, il se sentait irrésistiblement attiré par elle comme elle l'était pas lui. Pour le coup, le fait qu'il soit marié était bien loin dans son esprit. Elle l'avait oublié, ou peut-être même qu'elle faisait comme si c'était le cas pour ne pas se sentir coupable. Amelya le voulait, plus qu'elle n'avait jamais voulu n'importe qui d'autre avant lui.

La brune posait son regard sur lui, un regard qui ne montrait pas le moindre signe de vouloir s'arrêter. Ses yeux caressaient son visage de loin alors que l'étudiante étudiait les réactions de son professeur. Il n'avait pas bougé. Il avait même eu un semblant d'hésitation avant de répondre. Il n'avait pas non plus chercher à lui dire d'arrêter et qu'elle avait des paroles déplacées qu'il ne pouvait pas tolérer. Elle sent son regard sur elle et encore une fois, elle ose espérer. « J'avais hâte de vous montrer mon travail. » dit-elle alors. Elle fallait qu'elle en ait le cœur net. Elle ne voulait pas risquer de mettre leur amitié en péril et le faire fuir si son professeur ne ressentait pas la même chose qu'elle. La manipulatrice qu'elle était habituellement devait ainsi mettre un plan à exécution. « Vous croyiez que je parlais d'autre chose ? » demanda-t-elle ensuite tout en fronçant les sourcils.

Elle priait pour une réaction : n'importe quelle réaction. Un signe de déception serait le bienvenu. Aussi, elle ne quittait pas le visage de son interlocuteur des yeux. Elle avait presque envie de prier silencieusement ou de croiser les doigts afin de se porter chance. « J'étais plutôt fière de mes recherches. » rajouta-t-elle ensuite. Elle était observatrice et cette fois, elle ne pouvait pas se permettre de rater la moindre réaction dont elle allait être témoin.

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10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

- J’avais hate de vous montrer mon travail.

Ah. Impossible de cacher ma déception. Forcément, elle avait attendu toute la journée de pouvoir rencontrer son professeur, afin de lui montrer son travail et avoir son avis. A quoi tu t’attendais Nich ? C’est plus qu’évident maintenant. Je me suis fais des films. J’étais pourtant sûr d’avoir dépassé le stade adolescent, avec les hormones en ébullition.

- Vous croyiez que je parlais d’autre chose ?

Pourtant, une nouvelle fois, je sens comme de la provocation dans sa voix. Et encore une fois, ces accents presque insolents me donnent envie de l’embrasser. C’en est presque violent. Je me mords la lèvre inférieur pour calmer cette envie. Ne relève pas, Nich. Ne relève pas.

- J'étais plutôt fière de mes recherches.

- Tu peux en être fière, tu as fait un travail exceptionnel. Tellement que je me demande pourquoi nous nous voyons ce soir, finalement. C’est évident, ton travail est clair, tes recherches sont complètes. Tu n’as pas besoin d’aide de ma part. Pas scolairement en tous cas...

J’ai essayé de faire de l’humour, avec cette dernière phrase. Mais je ne suis pas sûr que ça soit pris comme telle. En y repensant, ça faisait même plutôt provocateur. Pourtant, je lui souris, toujours en la regardant et en essayant de concentrer mon regard sur ses yeux, plutôt que sur ses lèvres qui me donnent des envies folles.

Amelya crû rêver. Pourtant, sa perspicacité de journaliste ne pouvait pas l'induire en erreur : c'était bel et bien de la déception qu'elle avait vu sur le visage de son beau professeur. Voir ses espoirs se concrétiser ainsi lui coupa presque le souffle et elle baissa les yeux quelques secondes afin de reprendre ses esprits. Il avait espéré autre chose, certes, mais cela ne voulait pas non plus dire qu'il était prêt à oublier sa femme pour elle, cela ne voulait pas non plus dire qu'il était prêt à agir sur ce qu'il ressentait. Mais la brune n'était pas connue pour être une fleur délicate. Lorsqu'elle voulait quelque chose, elle se donnait les moyens de les obtenir, et si elle considérait Nicholas comme plus qu'une simple proie, elle n'allait pas le laisser lui échapper.

Elle sentait sa confiance en elle refaire surface alors qu'elle remontait son regard vers son interlocuteur, un sourire venant se dessiner sur ses lèvres. « Vous êtes déçu ? » demanda-t-elle alors d'une voix calme, normale et presque innocente. Ses yeux la trahissaient malgré tout, laissant apparaître une lueur de malice, de provocation. Elle avait conscience que si elle voulait de véritables réponses aux questions qu'elle se posait, elle devait arrêter de se retenir et d'être aussi timide face à lui. Après tout, si elle lui plaisait, c'était sans doute grâce à sa véritable personnalité, et non parce qu'elle devenait une masse de sentiments confus lorsqu'elle pénétrait dans la même pièce que lui.

La dernière phrase du professeur lui fit légèrement arquer un sourcil. Se mettait-il lui aussi à prononcer des phrases qui avaient un double sens ? Ou cherchait-il à vérifier ce qu'elle pensait réellement comme elle pouvait elle-même le faire ? « Merci. » le remercia-t-elle tout de même pour tous les compliments qu'elle venait de recevoir.

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10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

Elle me regarde avec ses grands yeux bruns et mon cœur se serre. Je suis littéralement tiraillé. D’un côté, je suis fou amoureux de ma femme, et ce que je ressens en ce moment me fait du mal, mais de l’autre, je sens une réelle connexion entre Amelya et moi. Impossible que cela ne soit que le fruit de mon imagination.

- Vous êtes déçu ? dit-elle avec un ton innocent que j’interprétais une nouvelle fois, surement à tord, comme de la provocation.

Tu veux la jouer provocatrice ? Allons-y. Ce n’est plus le Nicholas professeur à Monroe qui parle et pense. C’est l’homme en moi que je force au silence le plus souvent, qui s’émancipe ce soir.

- Tu aimerais que je le sois ?

J’ai dit ça de la manière la plus normale possible, tout en soulevant légèrement un sourcil. Je suis largement dans la provocation maintenant, nous sommes sur un terrain d’égalité. Je la regarde droit dans les yeux, et je la trouve magnifique. Elle sourit légèrement et une nouvelle fois, mon cœur se resserre. Je peux mainrenant mettre des mots sur ce que je ressens. Je la désire, j’ai envie d’elle. D’une manière folle et intense, que je n’ai jamais ressentie auparavant. C’est peut être ça, que l’on appelle le « gout de l’interdit » ? Lorsqu’on sait qu’une chose ne nous est pas permise, elle est devient immédiatement plus désirable et délicieuse.

Elle sourit légèrement du coin de ses lèvres tout en arquant l'un de ses sourcils, visiblement surprise. Elle ne s'attendait pas à ça, elle ne s'attendait pas à ce que le professeur entre dans son jeu. Il avait beau avoir prononcé ses mots de la manière la plus naturelle possible, Amelya reconnaissait de la provocation lorsqu'elle l'entendait. Game on. Elle n'avait pas rêvé, lui aussi voulait jouer à ce petit jeu avec elle. Et ce qu'elle pouvait apprécier ce côté encore inconnu de son professeur. La brune décida malgré tout de la jouer carte sur table, d'assumer ce qu'elle pensait réellement, ce qu'elle ressentait au fond d'elle et ce qu'elle était. « Oui. J'aimerais bien. » dit-elle à son tour le plus simplement du monde sans briser le contact visuel entre eux deux.

Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'elle rapproche sa jambe de celle du brun, faisant en sorte de frôler son genoux au sien. Son regard s'égare sur ses lèvres avant de remonter vers ses yeux.

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10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

Sa jambe frôle la mienne et je tente de garder mon calme et toute la maitrise de mes réactions. Au fond, je n’ai qu’une envie, la posséder. Du calme Nich.

- Oui, j’aimerais bien, dit-elle, son regard fixé droit dans le mien.

J’hausse légèrement un sourcil. Je ne m’attendais pas à autant de franchise, et surtout pas si vite. Mais je ne vais pas m’en plaindre. Ma jambe se détend et frôle tout doucement la sienne au passage. Je garde mon regard fixé sur elle, parcourant tantôt ses yeux, puis ses lèvres qui me font tant rêver. Son regard à elle aussi se promène sur mes lèvres avant de remonter vers mes yeux.

Alors je n’hésite plus. Je ne suis plus maître de moi, de toutes façon. Ma résistance a atteint ses limites. Sans prévenir, mes lèvres s’élancent vers les siennes et vienne s’y écraser avec douceur et passion. Mais qu’est ce que tu fous Nich ?! Je romps le baiser, surement aussi surpris qu’elle et ne sachant pas si je ne viendrais pas de commettre une grossière erreur. Je me prépare au pire, mais comme un idiot, je ne parviens pas à m’éloigner d’elle et mon regard reste plongé dans les siens, à la recherche d’une réaction, quelle qu’elle soit.

Des lèvres se posèrent sur les siennes et Amelya ferma les yeux par pur réflexe. Elle était surprise, elle ne s'attendait pas à une réaction aussi rapide de la part de son professeur. Une seconde d'hésitation de sa part et il s'est déjà éloigné. Une seconde d'hésitation et ses lèvres avaient déjà quitté les siennes. Reviens. Mais il ne s'est pas éloigné pour autant. La brune peut sentir son souffle sur son visage et sourit doucement, tendrement. Il ressentait la même chose qu'elle.

L'étudiante vint glisser sa main sur la joue de son professeur, son regard toujours plongé dans le sien. Elle passe son pouce sur sa peau, le caressant doucement sans chercher à le brusquer avant de rompre la distance qui les sépare et de venir à son tour poser ses lèvres sur les siennes. Mais cette fois, le baiser est lent, doux, réfléchis, et elle ne voulait pas qu'il ne s'arrête. Laissant échapper un léger soupir sur les lèvres de son professeur et se laissant porter par son instinct et ses envies, Amelya vint prendre place sur les genoux de son professeur, lui faisant face, sans rompre le baiser pour autant. Elle avait conscience qu'elle était entrain de franchir limite après limite mais elle ne pouvait plus se retenir. Plus maintenant qu'elle savait que ce qu'elle ressentait était réciproque.

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10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

Je m’attendais à n’importe quelle réaction de sa part : une gifle monumentale, qu’elle parte en courant, qu’elle m’insulte même ou menace de porter plainte. Mais non, je n’avais pas prévu ce qui allait se passer. Mon regard dans le sien, elle me sent surement hésitant. Et c’est le cas. Je ne sais plus vraiment où j’en suis et je ne comprends pas encore bien ce qui vient de se passer. Tout ce que je sais, c’est que je ne regrette absolument pas de l’avoir embrassé. Si c’était à refaire, je le referais sans la moindre hésitation.

Alors, Amelya vient glisse sa main contre ma joue, son regard doux toujours plongé dans le mien. Le contact de sa peau fait remonter une vague de frisson le long de ma colonne vertébrale. Je sens alors son visage se rapprocher du mien et cette fois, c’est elle qui vient poser ses lèvres contre les miennes avec beaucoup plus de douceur que moi. Ce baiser là est tendre, il est lent et je savoure différemment le contact de ses lèvres sur le miennes, les yeux clos. Nos langues se cherchent et se trouvent, tandis que l’une des mes mains vient se glisser dans le cou de la brune.

D’un mouvement habile, Amelya se retrouve installée sur moi, me faisant face. Je sens son corps plus proche du mien, sa poitrine contre mon torse m’excite d’une manière incroyable. Alors, je ne pense pas à Stella, je ne pense plus à mon mariage ni même à mon travail. Je savoure l’instant présent et mes mains viennes rapprocher encore la jeune fille de moi, la plaquant littéralement contre moi. Puis, elles descendent le long de son dos et se séparent, lorsque l’un prend la direction de sa cuisse, tandis que l’autre s’attarde sur ses fesses.

Nos lèvres ne se quittent pas et notre baiser gagne en intensité à chaque seconde. Il est plus fougueux maintenant, moins contenu. Nous laissons chacun exprimer ce que nous avons eu tant de mal à retenir au cours des derniers mois. Dans mon torse, mon cœur bat de plus en plus fort, raisonnant contre mes tempes. J’ai envie d’elle. J’ai envie de la posséder et je me fiche totalement de savoir que je ne devrais pas.

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amelya & nicholas

10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

Amelya devient de plus entreprenante, à mesure que les secondes passent. Je sens littéralement qu’elle se lâche et se laisse complètement aller. Nous sommes deux dans ce cas, à écouter nos désirs et à nous laisser aller à nos pulsions. Je sens son bassin onduler doucement au dessus du mien, et cela ne fait qu’accentuer encore mon désir et éveiller certaines parties de mon corps que j’avais jusque là réussi à canaliser.

Ses mains fines descendent le long de mon torse, déclenchant une nouvelle vague de frisson le long de ma colonne vertébrale, avant de se glisser sous ma chemise. Ma respiration se fait plus saccadée. J’aime cette sensation nouvelle de cette peau que je ne connais pas, qui parcours mon corps. Soudain, elle interrompt notre baiser. Dans ma tête, c’est la panique. Quelque chose ne va pas ? J’ai fait quelque chose de mal ? Mais son regard me rassure, il me dévore littéralement et je n’ai alors qu’une seule envie, l’attirer contre moi. Ses doigts viennent alors s’égarer sur les boutons de ma chemise. Sa respiration, tout comme la mienne, est saccadée par l’émotion et le désir.

Les uns après les autres, elle défait les boutons de ma chemise et je la regarde faire, me délectant de ce moment. Bientôt, ma chemise est totalement ouverte et n’est plus qu’un souvenir. J’aide Amelya à terminer de m’en débarrasser et elle finit par échouer à même le sol. Elle se recule et me scrute, promenant ses mains sur mon torse, tout en mordillant sa lèvre – ce qui me rend totalement fou. Alors je ne résiste plus à ma pulsion. Glissant mes mais sous les fesses de mon étudiantes, je me relève, tout en la soulevant, avant de venir l’installer sur la table où nous travaillions quelques minutes auparavant. D’un coup de bras, je débarrasse l’espace encombré par les documents sans me préoccuper de l’état dans lequel ils seraient.

Ainsi installée sur le bureau, ma bouche s’empare de nouveau de la sienne. Cette fois-ci, notre baiser est plus animal, plus instinctif. La passion prend clairement le dessus et nous ne sommes plus que des marionnettes, contraintes de lui obéir. Mes mains viennent caresser les courbes de ses hanches et je la débarrasse de son tee-shirt. Notre baiser s’interrompt le temps de la séparer de ce bout de tissu devenu un obstacle entre nous et je me régale de la vision qui s’offre à moi. Amelya est superbe, ainsi dévêtue devant moi. Ses cheveux bruns ondulent négligemment sur ses épaules.

Je bouillonne intérieurement et mon désir pour elle atteint des sommets. J’entreprends alors de laisser une main descendre vers ma ceinture, afin de m’en défaire. Tu es sûr Nich ? J’hésite un instant. Est-ce qu’elle en a envie, autant que moi ? Est-ce que tout ne va pas trop vite ? Mon regard hésitant reste fixé sur elle, attendant désespérément un signe m’indiquant quoi faire.

Les doutes s'étaient envolés et Amelya ne cherchait plus à se retenir à présent. Elle ne réfléchissait pas vraiment à ses actions et se laissait porter par ses envies et ses émotions. Elle se sentait comme portée par une audace nouvelle, une audace qui l'aidait à se lâcher face à un professeur. Puisqu'il s'agissait d'un professeur tout de même : d'un professeur parfaitement sexy et sur lequel elle craquait depuis bien longtemps certes, mais un professeur tout de même. Et sous ses baisers et la proximité de son corps, elle était comme ivre d'un désir qu'elle ne pouvait plus contenir.

Elle se retrouva soudainement soulevée et ne put masquer sa surprise. Elle se reprit vite, malgré tout, surtout devant le spectacle que Nicholas lui offrait : torse nu, se débarrassant des papiers qui se trouvaient sur le bureau d'un revers de main. Elle suivit son mouvement des yeux, le désir se lisant dans son regard. Sa bouche se posa de nouveau sur celle de son étudiante et cette dernière laissa échapper un léger gémissement de désir contre ses lèvres, devant ce baiser soudain. Elle l'embrassait avec envie, avec un désir grandissant, alors que ses mains se posaient sur ses hanches afin de l'attirer encore plus à elle. Son tee-shirt tomba à son tour et elle fondit totalement devant le regard que son partenaire posa sur elle. Elle se sentait tellement désirée sous ces yeux qui la dévorait ainsi.

Amelya le regarde, elle aussi, profitant de la magnifique vue qu'il s'offrait à elle. Ses yeux parcoururent le visage de son professeur, descendant vers son torse et de plus en plus bas comme une caresse. Elle remarqua alors l'hésitation de ce dernier. Elle n'hésitais absolument pas. Elle n'avait jamais été aussi sûre d'elle de toute sa vie et n'allait sûrement pas lui donner l'occasion de se défiler. Attrapant la ceinture de Nicholas, elle l'attira à elle jusqu'à ce que leurs visages ne soient plus qu'à quelques millimètres l'un de l'autre. La brune défit alors lentement la ceinture, ne pouvant ainsi s'empêcher de faire durer le plaisir, avant de s'attaquer au bouton de son pantalon. Elle vint se saisir de la lèvre inférieure de son partenaire entre ses dents avec sensualité et sans lui faire mal tout en soutenant son regard, avant de d'ouvrir sa fermeture éclair d'un seul geste. Un sourire espiègle se dessina alors au coin de ses lèvres. Son côté provocatrice refaisait surface une fois de plus, mais elle n'avait pas pu chasser le naturel cette fois-ci. « J'ai envie de toi. » murmura-t-elle ensuite contre les lèvres de son aîné une fois qu'elle eut lâché sa lèvre.

amelya & nicholas

10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

Inutile d’attendre longtemps avant d’avoir ce petit quelque chose qui m’intimait que je ne faisais pas fausse route. Amelya prend maintenant les choses en main, presque littéralement et se saisit de ma ceinture, ma rapprochant d’elle. La proximité de sa main me fait frémir de désir. On lit dans le regard d’Amelya une détermination presque sauvage. Ses doigts délicats me débarrassent de ma ceinture, beaucoup trop lentement.  J’ai envie de l’aider, pour aller plus vite, pour la prendre tout de suite, maintenant, sans plus attendre. Mais je reste inerte, appréciant chacun de ses mouvements pour me débarrasser de ma ceinture, puis de mon jean. Ses lèvres se rapprochent des miennes mais cette fois, ce n’est pas un baiser mais une morsure délicate qui a pour seul effet de faire régir vigoureusement mon membre inférieur. Ma main se plaque contre ses reins, la rapprochant encore un peu de moi, si c’était encore possible. Elle sourit, sans encore relâcher la pression douce de ses dents sur ma lèvre tout en plantant son regard provocateur droit dans le mien qui est déjà embué de plaisir.

- J’ai envie de toi, murmura-t-elle en libérant ma lèvre, sans pour autant s’éloigner.

Sentir son souffle si proche de moi me rend fou. Il ne m’en fallait pas d’avantage. Je ne réponds pas verbalement, ne voulant pas ruiner cet instant qui pour l’instant frôle la perfection. Alors, je descends ma main vers la sienne, qui s’est attardée sur la fermeture éclair de mon jean et décide de la guider, vers une zone plus adéquate pour réaliser nos pulsions. Et lorsque sa main me frôle, je ne peux retenir un soupir de plaisir. C’est une main nouvelle qui me touche désormais. Celle d’Amelya est très fine et plus fraiche que celle de Stella et je découvre avec bonheur les joies d’un toucher différent.

Ma main à moi vient se glisser sous la jupe d’Amelya, remontant la courbe de son fessiers, longeant ensuite la délimitation de son sous-vêtement fin, avant de terminer sa course entre ses cuisses ouvertes. Je réalise alors ce qui est en train de se passer. Je vais coucher avec elle. Je vais coucher avec une de mes étudiantes au sein même de l’université. Et alors, l’évidence me frappe. Je suis en couple depuis presque 10 ans, alors forcément, je ne suis pas équipé pour ce genre de situation. Je tente de freiner nos ardeurs, mais nous sommes lancés à trop vive allure. Je parviens pourtant à articuler péniblement, tant le plaisir est grand.

- Est-ce tu as…

Je n’ai pas réussi à terminer ma phrase. Un nouveau mouvement de poigné de la jolie brune m’a fait perdre le fil de mes idées. J’espère qu’elle a compris et qu’elle aura ce qu’il nous faut. Dans tous les cas, je ne suis pas sûr de parvenir à me contrôler. Alors avec ou sans, je la posséderai ce soir, c’est sûr.

Amelya aimait avoir le contrôle. Elle aimait la sensation de gérer une situation, surtout lorsqu'elle était en compagnie d'étudiants de son âge. Mais devant son beau professeur, même si elle faisait preuve d'une provocation sans limite et d'une profonde audace, elle n'en était pas moins séduite par la manière dont Nicholas avait de prendre les choses en mains, lui aussi. Elle avait l'impression d'avoir enfin trouvé son égal, quelqu'un qui la comprenait. L'un d'eux prenait le dessus, puis le suivant le devançait avant que le jeu ne recommence. C'était un jeu excitant qui ne cessait de faire grandir son désir, mais qui lui prouvait qu'il en valait la chandelle.

La main du professeur vint guider la sienne et Amelya frôle une zone qui piquait son intérêt depuis plusieurs minutes. Elle aurait d'ailleurs bien continuer à la frôler, doucement, dans le seul but de faire languir son partenaire mais elle n'avait plus envie d'attendre. Elle n'avait plus envie de chercher à aller doucement afin de provoquer, afin d'éveiller de l'intérêt et de se délecter des réactions qu'elle pouvait susciter. Elle avait envie de lui et son impatience grandissait. Elle vint alors le toucher par dessus son boxer, se saisissant de son membre par dessus le tissus alors qu'elle bougeait doucement sa main. La brune profitait ainsi des soupirs de plaisir lâchés par son professeur, des soupirs qui sonnaient comme une parfaite mélodie à son oreille. L'un des siens vient d'ailleurs vite les rejoindre lorsqu'elle sent les caresses sur sa peau, sur ses cuisses et ses fesses et elle continue ses mouvements de plus belle. Ses yeux remplis de désir, elle allait de nouveau se jeter sur les lèvres de son aîné avant d'entendre les paroles de celui-ci et de s'arrêter. Dans leur empressements, ils avaient en effet oublié un élément des plus importants.

Un sourire fier se dessina sur ses lèvres lorsqu'elle parvint d'un simple geste de la main à interrompre les pensées de son partenaire. Elle avait compris ce qu'il voulait dire, en effet, et dû prendre grandement sur elle-même afin d'arrêter ses gestes afin de se pencher vers son sac de cours. Elle avait toujours de quoi se protéger sur elle, normalement. Au cas où. C'était une chose que sa mère lui avait appris. Si elle se souvenait bien, le dernier qu'elle y avait glissé n'avait pas servi. Cela faisait plusieurs mois d'ailleurs, sans doute parce qu'elle n'avait plus voulu personne à part son cher professeur.

Attrapant son sac du bout des doigts, Amelya le tira jusqu'à elle et glissa sa main à l'intérieur. Elle en ressorti le précieux trophée qu'elle saisit entre le pouce et l'index. La jolie brune se redressa ensuite afin de faire de nouveau face à Nicholas, brandissant son prix avec un sourire espiègle. Elle vint ensuite déposer un baiser sur ses lèvres et murmurer ensuite contre celles-ci. « Où en étions nous ? ». Elle déposa le préservatif à côté d'eux afin de l'avoir à portée de main et avança de nouveau sa main vers l'entre jambe du professeur. Cette fois-ci, elle la passa dans son boxer et vint se saisir de son membre sans perdre l'expression innocente de son visage. « Ah oui. On en était là. » souffla-t-elle ensuite avec provocation alors qu'elle entamait de nouveau vas et viens à l'aide de son poignet.

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10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

La connexion qui peut exister entre moi et Amelya est impressionnante. Sans que je n’ai besoin de finir ma phrase, elle a totalement compris ce que je voulais dire. D’un mouvement habile, elle se penche vers son sac, posé négligemment aux pieds du bureau et parvient à en sortir un préservatif, qu’elle exhibe fièrement entre son majeur et son index, avant de le poser à côté de nous, sur le bureau où nous sommes installés.

Amelya me regarde droit dans les yeux, une lueur espiègle dans les yeux. Je me mords la lèvre pour ne pas lui sauter dessus sur le champ. Elle dépose sur mes lèvres un baiser que je tente de prolonger, avant qu’elle ne s’éloigne légèrement. Je sens la chaleur de ses lèvres frôler les miennes. Ma main, restée posée contre ses reins vient affermir sa prise.

- Où en étions-nous ?

Une fois débarrassée du préservatif, la main d’Amelya vient se reglisser vers mon entrejambe et cette fois, ses caresses se font plus précises, ce qui me surprend un peu. Sa main a dépassé la barrière de tissu de mon boxer afin de saisir mon sexe déjà prêt.  Mon visage trahi certainement ma surprise et Amelya en semble amusée.

- Ah oui, on en était là, glisse-t-elle de son air de le plus provocateur, alors qu’elle entame un délicat mouvement de va et vient qui m’oblige à cambrer la tête en arrière, de plaisir et de surprise.

Un râle s’échappe de mes lèvres et il me faut quelques secondes afin de me retrouver mes esprits. Je la regarde alors, provocateur également. Mes lèvres s’approchent alors doucement des siennes et le bout de ma langue vient les titiller quelques secondes. Je fais durer le plaisir avant de finalement me diriger vers son cou, laissant ses lèvres en pleine frustration. Au même instant, mes doigts entre ses cuisses se remettent en marche et dépassent eux aussi la barrière de tissu. Avec délicatesse, je lui retire le sous-vêtement afin de ne pas être gêné de mes mouvements.

- Tu n’auras plus besoin de ça, je pense.

Je murmure ses quelques mots à son oreille, tout en brandissant l’objet du délit, suspendu à mon index, avant de le laisser retomber sur le sol, à côté de ma chemise. Ma main se glisse alors de nouveau entre ses cuisses ouvertes et le contact de son sexe pousse le mien dans ses derniers retranchements. Avec douceur, je caresse chacune des zones que je sais sensible, et en découvre même de nouvelles, que j’avais oublié après tant d’année de mariage et de fidélité. Puis, mes caresses gagnent en intensité et je la pénètre avec mes doigts, tandis que mes lèvres s’acharnent dans son cou. Ma respiration se fait plus rauque à présent que le plaisir monte et je n’ai plus envie d’attendre d’avantage. Encore quelques mouvements de va et vient de mon poigné et je retire mes doigts moites.

Entre mes jambes, les mains expertes d’Amelya s’affaire et titillent également chacun de mes points sensible. L’une de mes mains vient alors rejoindre la sienne, ayant pris au passage le préservatif. Nos mains se rencontrent et je lui glisse le petit carré d’aluminium. Mes lèvres viennent se rapprocher de son oreille.

- J’ai peur d’être un peu rouillé avec ça.

Je chuchote avant de lui mordre le lobe de l’oreille avec sensualité.

Elle se sentait de plus en plus à l'aise avec ce qui était entrain de se passer. Peu à peu, elle laissait de côté son côté timide : ce côté qui l'avait poussée à croire que le professeur ne ressentait pas l'attirance qu'elle pouvait ressentir pour lui. Mais à présent, il était clair qu'elle avait eu tord et, ainsi, la seule raison qu'elle avait de ne pas savoir comment agir avait disparut.

Amelya se laissait donc aller à caresser le membre de son séduisant professeur. D'un côté, elle avait envie de faire durer ce moment, de se délecter de ses soupirs de plaisir et des expressions de son visage ; mais d'un autre, elle ne pouvait plus attendre. L'attente devenait insoutenable et elle ne voulait pas lui donner l'occasion de changer d'avis, ni se donner elle-même l'occasion de le faire, d'ailleurs.

Des lèvres se posèrent sur sa peau, se frayant un chemin jusqu'à son cou et elle ferma les yeux, penchant légèrement son visage afin de lui laisser un meilleur accès. Un frisson lui parcourt la colonne vertébrale et elle soupira doucement d'aise, savourant la douceur de ses lèvres sur sa peau.

Elle se retrouva bientôt sans sous-vêtement et la phrase de son professeur la fit se mordre la lèvre inférieure. Elle avait déjà imaginé plusieurs fois comment ce dernier pouvait bien se comporter dans une telle situation et, à chaque fois, elle avait prié pour qu'il soit tout aussi provocateur qu'elle. Devant cette situation, elle ne pouvait que se rendre compte que c'était le cas et elle ne pouvait pas en être plus heureuse... et plus excitée. Son regard noircit un peu plus de désir et son poignet fit un nouveau mouvement sur le membre de son professeur, un mouvement qui était la directe réaction à ses paroles. C'est alors que ses doigts la pénètrent et elle gémit doucement. Sous les caresses des lèvres dans son cou et les vas et viens, elle soupira une nouvelle fois de plaisir.

Amelya finit malgré tout par ouvrir de nouveau les yeux. L'impatience la gagnait. Ses doigts ne suffisaient pas, elle le voulait lui, entièrement. Visiblement, c'était aussi l'idée qu'avait eut Nicholas qui retira ses doigts et se saisit du préservatif. « Laisse moi t'aider. » murmura sensuellement la jeune femme. Elle retira sa main du boxer dans lequel elle était logé et baissa ce dernier, avide de retirer ce tissus qui ne faisait que gêner à la fois ses mouvements et la belle vue qu'elle pourrait avoir. D'ailleurs, elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvre en profitant ouvertement du spectacle devant elle, ne cherchant absolument pas à se cacher. Son impatience la rattrapa pourtant et elle ne perdit pas de temps. Elle ouvrit le petit carré, en sortit ce qui l'intéressait et, plantant son regard dans celui de son professeur, vint mettre la protection de latex en place.

Il joue à présent avec le lobe de son oreille, un endroit extrêmement sensible pour elle et, par ce simple contact, la jolie brune laissa échapper un gémissement. Elle se mordit la lèvre inférieure afin de le masquer un minimum, avant d'enrouler ses jambes autour du bassin de son partenaire afin que l'acte en lui-même soit plus facile autant pour elle que pour lui. L'une de ses mains vint se glisser sur la nuque de Nicholas alors qu'elle avançait son bassin à la rencontre du sien.

amelya & nicholas

10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

L’excitation croissant d’Amelya est palpable. Ses mains sont expertes et n’ont aucune difficulté à enfiler la protection dans un nouveau mouvement qui me fait frémir. Son regard est braqué sur mon entre-jambe et savoir ce qu’elle regarde, sans montrer la moindre gène, m’excite encore d’avantage. C’en est trop pour moi…

Amelya approche son bassin du mien, et profitant de cet élan, aussi minime soit il, je l’empoigne au niveau des reins et vient soulever son bassin à fin de m’introduire en elle. Je n’ai aucune difficulté  à trouver le chemin afin de me glisser, doucement mais fermement, en elle. Je lâche un râle profond de plaisir tandis que je sens son corps se contracter légèrement de plaisir aussi.

Certains disent que faire l’amour, quelle que soit la personne, c’est exactement pareil. Je ne suis pas d’accord. Les sensations que j’éprouve avec Amelya n’ont rien à voir avec celles que je peux avoir avec Stella. Je ne saurais pas dire si elles sont mieux ou moins bien, mais différentes, c’est certains. Il me faut quelques secondes pour m’habituer à cette sensation nouvelles, ajoutée à la présence du bout de latex qui  fait barrière entre nous et à laquelle je ne suis plus du tout habitué.

Sur le bord de la table, je prends appuie d’une main tandis que l’autre reste cramponné aux hanches de mon étudiantes qui gémis de plaisir. Je commence alors à bouger doucement, appréciant chacune des sensations nouvelles que je ressentais, les yeux clos tant que je suis submergé par le plaisir. Mes va et vient s’accélèrent alors, suivant également les mouvements de bassins effectués par Amelya. La sentir bouger à l’unisson avec moi accroit une fois de plus mon plaisir. Pris par la passion, je la repousse fermement contre le bureau afin de l’y allonger et l’une de mes mains vient se poser sur s poitrine encore maintenue par son soutien-gorge, tandis que l’autre prend appuie sous l’une de ses cuisses. Il y a désormais quelque chose d’animal dans la façon dont nous faisons l’amour. Quelque chose que je ne retrouve pas avec Stella et que je n’ai d’ailleurs jamais connu avec quiconque.

Ma tête se cambre en arrière à mesure que je sens que je me rapproche du moment fatidique… Mon regarde se pose sur le visage d’Amelya, luisante de sueur et gémissant en rythme de mes mouvements. Je la trouve magnifique et je suis forcé de constater que la voir dans une telle posture me pousse dans mes dernies retranchements. Mes mouvements s’accélèrent une nouvelle fois et se font plus profonds maintenant. Je veux qu’elle jouisse. Je veux la voir gémir de plaisir en dessous de moi. Je souris alors que mes mouvements prennent des allures d’ondulations irrégulière, tentant d’atteindre mon but avant de ne plus pouvoir me contenir.

Le point de non retour était franchit et Amelya se mordit la lèvre inférieure en le sentant enfin en elle. Un long gémissement de plaisir lui échappa alors que son bassin à elle allait à la rencontre du sien dans un même mouvement. Son regard planté dans celui de son professeur alors qu'elle se mouve au même rythme que lui, elle vint prendre possession de ses lèvres avec envie, ses mains se posant sur les joues de ce dernier. Cette fois était tellement différente que les autres fois où elle avait pu faire l'amour. Elle n'avait pas besoin de chercher loin pour savoir pourquoi : les personnes de son âge avaient bien moins d'expérience que Nicholas dans cette matière et... ils n'avaient pas non plus la même connexion que celle qui existait entre le professeur et son élève. Parce que si la connexion qu'ils avaient tous les deux était évidente avant, elle était carrément indéniable maintenant.

Le visage de la brune vint se loger dans le creux du cou de son partenaire alors que sa respiration se faisait saccadée. Elle gémissait doucement de plaisir contre la peau de son beau professeur, sa main gauche étant venue se loger dans la nuque de ce dernier. Et puis, il prend réellement le dessus, repoussant fermement la brune qui se retrouve couchée sur la table. Amelya arque un sourcil, visiblement prise par surprise, mais un nouveau gémissement d'excitation s'échappe de ses lèvres devant ce geste inattendu. Habituellement, l'étudiante était celle qui prenait les devants, qui menait la situation parce qu'elle ne pouvait pas s'en empêcher et parce qu'elle aimait pouvoir tout contrôler. Pour une fois, elle perdait cet avantage et laissait son professeur la dominer ainsi. Et elle aimait ça. Elle aimait la sensation qu'elle avait en le sentant ainsi au dessus d'elle, en sentant ses mains sur son corps à moitié découvert. Laissant légèrement aller son visage en arrière sous le plaisir, un nouveau gémissement lui échappa.

Ses mains vinrent agripper les bords du bureau. Elle se cramponnait à ceux-ci comme si sa vie en dépendait, ses doigts se crispant contre le bois. Amelya sentait son plaisir monter crescendo et rapidement. Elle ne se souvenait d'ailleurs pas de s'être retrouvée si vite au bord de l'orgasme : c'était sans doute dû à l'expérience du professeur, d'ailleurs. Ses gémissements commencent à se faire plus intenses et plus rapprochées et, bientôt, la jolie brune atteint l'orgasme, laissant son visage aller en arrière alors qu'un long gémissement plus puissants que les autres s'échappe de sa bouche. Elle vint ensuite planter de nouveau son regard dans celui de Nicholas et bouger son bassin à la rencontre du sien. Elle ne voulait surtout pas manquer l'expression qu'afficherait son visage quand il jouirait à son tour.

amelya & nicholas

10 Septembre 2016, 19h13 - The way you make me feel

Amelya gémit de plaisir, allongée sur ce bureau tandis que je m’affaire au dessus d’elle. Il ne faut pas longtemps pour qu’elle atteigne enfin l’orgasme libérateur et son corps se cambre. Ses gémissements se font presque cris et l’espace d’une seconde, j’ai peur qu’on nous entende. Mai loin de calmer mes ardeurs, l’idée qu’on puisse nous surprendre rend la chose encore plus délicieuse. Je garde le rythme de mes va et vient et il ne me faut pas longtemps à moi aussi pour sentir la libération arrivée.

Amelya a planté son regard dans le miens  et effectue des mouvements de bassins qui accompagnent merveilleusement les miens. Son regard provocateur affole une nouvelle fois tous mes sens et je ne peux plus me retenir d’avantage. Ma tête se cambre en arrière alors que j’atteins moi aussi l’orgasme ultime. Mes mains sont agrippées aux hanches d’Amelya et je comprime son bassin afin qu’il soit le plus proche possible du mien. Mes lèvres laissent elles aussi échapper un râle profond et grave et je dois me mordre la lèvre inférieur afin de le retenir un minimum.

Mon regard se plante dans celui d’Amelya tandis que la tête me tourne un peu, tant l’émotion a été violente et savoureuse. J’attrape la main de mon étudiante et la fait se redresser. Elle se retrouve ainsi assise devant moi et l’une de mes mains vient se loger dans sa nuque tandis que mes lèvres se fondent sur les siennes, l’embrassant avec passion.

Ca y est, c’est terminé. C’est terminé, hélas. Et maintenant ? Je suis soudainement plein de doutes. Je ne regrette absolument pas ce qui vient de se passer. Cette expérience est l’une des meilleures choses qui me soit arrivée depuis bien longtemps. Je me suis senti vivant. Je me suis senti libre et par-dessus tout, je me suis senti jeune et insouciant. J’avais oublié ce que ça faisait de se sentir ainsi. Mais qu’est ce que tout ça veut dire ? Amelya est mon étudiante. Et je suis marié, bon sang ! Quel avenir y a-t-il là ?

Mes sentiments sont pour le moment trop confus pour dire quoi que ce soit, alors je me contente de prolonger le baiser et d’en apprécier toute la saveur. J’aime la façon qu’Amelya a se remuer se lèvres et de mêler sa langue à la mienne. Ca a quelque chose de nouveau, de suave et de tellement sensuel. Parler n'est pas tellement mon fort dans ces moments là. Alors je préfère me taire et attendre que ce soit elle qui vienne briser le silence.