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Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya

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MessageSujet: Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya EmptyVen 1 Juil - 14:52

Fuck off and leave me alone !

Nicholas & Chamya


Les mauvais plans du karma
L'air frais... Après la soirée de la veille, je dois bien avouer qu'un peu d'air frais ne peut pas me faire de mal. J'ai probablement un peu l'air d'un cadavre. Un cadavre qui erre parmi les autres étudiants, en fin de descente d'une drogue un peu plus forte que d'habitude. D'ailleurs, pour essayer de lutter contre les effets, c'est un petit cachet d'ecstasy que je glisse discrètement sous ma langue. J'ai l'impression d'avoir pris une énorme cuite, alors que je ne touche plus à un seul verre d'alcool depuis ma soirée d'intégration. Bref, toujours est-il que j'ai essayé de limiter les dégâts ; maquillage, coiffure, vêtements... Tout est étudié pour qu'on ne puisse pas vraiment remarquer que je suis encore défoncée de la veille. J'appelle ça la « vieille défonce » ; les effets secondaires, le truc que personne n'aime et qui peut rendre un peu susceptible. Mais ma démarche, un peu bancale, me trahit légèrement. Tout comme le fait que je me sois perdue dans le parc alors que je suis censée être en cours. Je ne sais même plus lequel, je me rattraperai plus tard, probablement. Pour le moment, j'ai mal à la tête, j'ai envie de dormir, et j'ai la flemme de retourner à la villa qui est dans un état lamentable ; il faut dire que la soirée d'hier a été particulièrement agitée. Je repère un arbre, là-bas, un peu isolé du reste. Le genre parfait pour faire une sieste, ou pour essayer de réviser les cours que j'ai eu le courage de trimballer avec moi. Je n'oublie pas qu'il faut que j'essaie de décrocher un diplôme, j'essaie tout de même de travailler un minimum. Et les sms de ma mère m'y encouragent pas mal. Je n'ai pas envie de la décevoir, et puis assumer une grosse soirée et décider de bosser malgré un état quasi second, c'est faire preuve de maturité, non ?

Donc, l'arbre. C'est mon nouvel objectif, et je marche en sa direction en regardant le sol et en traînant un peu des pieds. Il faudrait vraiment que je pense à arrêter les excès, que je pense à ma santé qui commence à partir un peu en vrille. J'ai de plus en plus de sueurs froides, de palpitations... Je sais que ce n'est pas bon signe, je sais que je commence à atteindre un état inquiétant. Je sais aussi que si Lauren était là, elle m'en mettrait probablement une pour essayer de me faire redescendre sur Terre. Mais Lauren n'est pas là. Ma mère n'est pas là. Et si ce n'est pas moi qui montre l'exemple aux membres de ma confrérie, qui le fera ? En tant que Présidente des Party Hard, je peux difficilement dire du jour au lendemain qu'il faut se calmer sur la fête et les excès ; je ne tiens pas à perdre la crédibilité que j'ai réussi à acquérir. C'est sûrement stupide, mais j'ai l'impression d'avoir au moins réussi un truc dans ma vie, depuis qu'Autumn a décidé de me laisser sa place à la fin de sa scolarité. Chez les Party Hard, au moins, je suis quelqu'un et je n'ai pas vraiment envie de les décevoir. L'arbre se rapproche, la libération est proche et je pense déjà au moment où je vais pouvoir m'écrouler à ses pieds et dormir un peu. Je remonte un peu mon sac sur mon épaule, en le sentant glisser comme s'il était doté d'une volonté propre, et un soupire lassé m'échappe. Je suis fatiguée, exténuée même, je ne me souviens même plus de la dernière fois où j'ai dormi. Certainement hier, en cours. La théorie, ça berce...

Mon objectif n'est plus qu'à quelques pas, lorsqu'un obstacle vient se dresser sur mon chemin. Un obstacle plus grand que moi, plus épais que moi, qui vient ébranler ma stabilité bancale... Je lui rentre dedans avec une certaine conviction, et la seconde d'après, je me retrouve par terre, le bassin douloureux et mes cours qui débordent de mon sac. Je déteste cette journée, sérieusement, et je ramasse furieusement mes affaires en me relevant aussi rapidement que j'en suis capable. « Sérieusement, la prochaine fois, fais ga... » les mots meurent dans ma gorge, alors que mon regard se relève sur l'obstacle en question. C'est un professeur, celui de journalisme si je ne m'abuse, et je lâche un long et profond soupire de dépit. « Vraiment ? » dis-je, avec toute la lassitude et l'ironie du monde dans ma voix. Visiblement, le karma a décidé que ce professeur et moi étions destinés à nous rencontrer dans des circonstances toujours un peu douloureuses... La première fois, je lui étais tombée dessus, littéralement. J'avais perdu l'équilibre et je m'étais écroulée de tout mon long sur lui. Et les autres fois avaient été à l'image de celles-ci. « Je sais pas si vous en faites exprès, si vous n'êtes pas doué ou si cette université n'est pas assez grande, mais j'ai la très désagréable sensation de passer mon temps à me heurter à vous. » que je fini par lâcher, légèrement en colère. La vieille défonce et la fatigue me rendent agressive et même si je sais que ce n'est jamais une très bonne idée de parler aussi sèchement à un professeur, les mots sortent tous seuls de ma bouche et je fini par lever les yeux au ciel en essayant de recaler correctement mon sac sur mon épaule.

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Fondatrice Adulée
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StellaMa femme. Tu partages ma vie depuis bientôt 10 ans. Je ne saurais pas vivre sans toi.

AmelyaCette soirée, ces regards échangés, ces verres partagés et ces fous rires que tu as provoqué chez moi. Tu m'as touché d'une certaine manière, et je ne parviens plus à te chasser de mes pensés...

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MessageSujet: Re: Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya EmptyDim 3 Juil - 9:53

Chamya & Nicholas
Quand ça veut pas, ça veut pas...
Je déteste les lundis. Premier jour de la semaine, c'est toujours là qu'on manque de courage et qu'on n'a envie de rien. Cela dit, mon état du lundi commençait dès le dimanche soir : j'étais toujours un peu tendu et Stella devait me prendre avec des pincettes pour éviter que je ne m'emporte… Je me rendais compte toujours bien après que mon comportement avait dépassé les bornes, mais Stella ne m'en tenait jamais rigueur.

Pourtant Dieu sait combien j'aime enseigner. Le problème n'est donc pas là. Je pense simplement que c'est un conditionnement qui me reste de mon enfance : lorsqu'on est gosse, on n'aime jamais vraiment l'école et le lundi sonne le glas du weekend, des jeux et des sorties. Peut-être que c'est ça en fait.

Ce lundi là, mon réveil n'avait pas sonné. Tsss… Ca fait très "étudiant branleur" dit comme ça, et pourtant c'était bien ce qui s'était passé. Il était 7h45 lorsque j'émergeais en sursaut, réalisant bien vite que quelque chose clochait. Lâchant un joli chapelet de jurons, je m'étais préparé à la vitesse de l'éclair, remettant même la chemise de la vieille qui trainait là, sans y faire attention. Ce n'est qu'une fois dans la voiture que je m'en étais aperçu. Merde… J'espère qu'aucun étudiant ne le remarquera…
Voiture garée, sac sous le bras, je tentais d'arranger ma coiffures et les faux-plis de ma chemise tout en traversant le petit parc, menant à ma salle de classe, le tout en maugréant à propos de ce putain de réveil qui n'avait pas fait son job. Trop concentré sur ma petite personne, je ne prêtais aucune attention à ce qui se passait autours de moi. Je marchais d'un pas décidé, sans regarder devant moi quand soudain…

Le choc. Littéralement. Je ne l'avais pas beaucoup senti car ce qui m'avait percuté semblait assez petit et chétif, en comparaison de ma corpulence. Mes affaires répandues sur le sol, je chancelais tout de même légèrement, surtout sous l'effet de la surprise. Je baissais les yeux et ne pû retenir un petit sourire.


- Sérieusement, la prochaine fois, fais ga... Vraiment ?

Elle s'était interrompue en relevant le regard. Cette voix, c'était celle de Chamya, une étudiante de troisième ou quatrième année. Depuis mon arrivée à Monroe, nous ne faisions que nous tamponner ou nous tomber dessus, littéralement.

- Décidément, dis-je en lui tendant une main amicale, afin de l'aider à se relever.

- Je sais pas si vous en faites exprès, si vous n'êtes pas doué ou si cette université n'est pas assez grande, mais j'ai la très désagréable sensation de passer mon temps à me heurter à vous, dit-elle, semblant ne pas voir ma main tendue.

Elle avait l'air dans le gaz, le regard un peu vitreux et elle était bien plus pâle qu'à l'accoutumé. Je ne la connaissais pas vraiment, mais j'étais assez doué pour savoir lorsque quelqu'un n'allait pas bien. Et il était assez évident pour moi que c'était son cas.

- Vraiment désolé, Chamya. C'est entièrement de ma faute, je suis en retard pour mon cours et je ne t'ai pas vu me foncer dessus comme une furie, ajoutais-je pour tenter une pincée d'humour.

- Est-ce que ça va ? Tu as l'air bien sonnée… Tu veux que je t'emmène à l'infirmerie ?

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MessageSujet: Re: Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya EmptyDim 3 Juil - 11:28

Fuck off and leave me alone !

Nicholas & Chamya


Les mauvais plans du karma
Sérieusement, la seule chose que je veux faire est de me reposer au pied de l'arbre, juste à quelques mètres de là. Mais le sort en a décidé autrement, visiblement. Je deviens acide, peut-être un peu plus que je ne le devrais. En fait, je crois que j'ai de la chance d'être tombée sur ce professeur là, et pas un autre. Il est gentil, c'est une évidence. Peut-être même trop, ça me ferait presque de la peine. Je l'imagine parfaitement être du genre à se faire bouffer, en cours. Du genre à ne pas avoir vraiment d'autorité sur ses élèves. Mais peut-être que je ne pense ça que parce qu'il a réussi à me faire tomber pour la énième fois... Allez savoir. Il me tend une main, que j'ignore royalement ; je n'ai pas besoin d'aide pour pouvoir me relever, merci bien, je suis une grande fille. Je soupire légèrement, tannée, et croise les bras en l'écoutant s'excuser, avant d'arquer un sourcil face à sa tentative de faire une blague. Loupé. « Entièrement de votre faute, effectivement. » maugrée-je, presque plus pour moi que pour lui. Je fais preuve de mauvaise foi, et je le sais. Je n'ai pas non plus fait très attention à ce qui se passait autour de moi. Il me demande si ça va, et je fronce un peu les sourcils, avant de secouer la tête lorsqu'il parle d'infirmerie. « Non. Non, non, ça va. Je n'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie. C'était rien, une petite chute, pas de quoi en faire un drame, non plus. » Je lâche un léger rire nerveux, malgré moi, et je détourne un peu le regard.

L'infirmerie est probablement l'endroit que j'évite le plus sur le campus. La raison en est assez simple ; je me dope à l'héroïne, et en intraveineuse. Je ne tiens pas vraiment à ce que cette information soit marquée dans un quelconque dossier. Machinalement, je tire un peu sur les manches de ma veste. Juste histoire d'être sûre qu'il ne verra pas les marques au creux de mes bras. « Je suis sûre que ça vous amuse beaucoup, qu'on se rentre dedans comme ça. Par contre, je suis désolée, hein, ça ne va pas être possible entre nous. Vous avez l'air marié, déjà. Beaucoup trop vieux pour moi, aussi. Et en plus, il faut bien que je finisse par vous l'avouer avant que vous ne vous fassiez de faux espoirs ; les pénis, ça me dégoûte. » Je scrute son visage, avant de rire doucement, un peu plus sincèrement. « On se détend, je rigole, hein. Enfin, non. Je suis vraiment lesbienne. Mais je ne crois pas que votre but soit de me mettre dans votre lit. C'est une blague à la con, je suis désolée. D'ailleurs... Comment vous connaissez mon prénom ? Je vous ai en cours et je le capte pas, ou quelque chose comme ça ? » J'en doute fortement, mais je me mordille la lèvre, prise par le doute. « Vous êtes bien prof de journalisme, un truc comme ça, hein ? Genre, pas prof de dessin, ou de trucs dans le genre ? »

Sait-on jamais... peut-être que je ne me rappelle juste plus de mes profs. Peut-être que je suis définitivement trop à l'ouest...

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MessageSujet: Re: Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya EmptyDim 3 Juil - 19:39

Chamya & Nicholas
Quand ça veut pas, ça veut pas...

Apparemment, la jeune fille était assez tendue aujourd'hui… Elle ignora royalement ma main tendue et se releva seule. Elle abordait un air des plus renfrogné et ne broncha même pas à ma tentative d'humour. Ma proposition de l'emmener à l'infirmerie, quant à elle, eu le mérite de la faire réagir : elle parut à la fois surprise et inquiète et s'empressa de refuser. Effectivement, ce n'était pas grand-chose et l'herbe avait grandement contribué à amortir sa chute. Elle était loin de risquer la commotion cérébrale, mais quand même… Son air palot et son regard évasif ne me laissait rien présager de bon. De plus, son refus catégorique et l'air quelque peu paniqué qu'elle eut lorsque je prononçais le mot "infirmerie" m'intriguait largement…

- Je suis sûre que ça vous amuse beaucoup, qu'on se rentre dedans comme ça, fit-elle comme pour changer de sujet. Par contre, je suis désolée, hein, ça ne va pas être possible entre nous. Vous avez l'air marié, déjà. Beaucoup trop vieux pour moi, aussi. Et en plus, il faut bien que je finisse par vous l'avouer avant que vous ne vous fassiez de faux espoirs ; les pénis, ça me dégoûte.

Mon visage dû se refermer instantanément. Était-elle sérieuse ? J'eu un mouvement de recul incontrôlé. Avait-elle cru que je lui faisait du rentre-dedans ? Est-ce que mon attitude à son égard avait été déplacée ? Le souvenir de mon passé à UCLA revint brutalement à ma mémoire. Après ce que j'avais vécu là bas, je ne voulais plus tenter le diable… J'allais me défendre et mettre les points sur les i, lorsqu'elle reprit.

- On se détend, je rigole, hein. Enfin, non. Je suis vraiment lesbienne. Mais je ne crois pas que votre but soit de me mettre dans votre lit. C'est une blague à la con, je suis désolée.

Je me remis à respirer normalement et parvint à détendre mon visage. Je laissais même échapper un petit rire. Effectivement, c'était très drôle… Ahem.

- D'ailleurs, poursuivit-elle, comment vous connaissez mon prénom ? Je vous ai en cours et je le capte pas, ou quelque chose comme ça ? Vous êtes bien prof de journalisme, un truc comme ça, hein ? Genre, pas prof de dessin, ou de trucs dans le genre ?

Je laissais échapper un rire franc.

- Tu sais, le campus est petit ici. Ton nom est souvent prononcé par certains étudiants. Tu es Présidente d'une confrérie d'ailleurs, c'est ça ? J'ai simplement fait le rapprochement. Et ne t'inquiète pas, tu n'es pas folle : je suis bien prof de journalisme, rien à voir avec le dessin.

Je lui souris amicalement et lui tendit pour la seconde fois une main amicale.

- Je suis Nich Cavanaugh. Autant se présenter et faire connaissance, puisqu'apparemment, le destin fait tout pour qu'on se rencontre. Essayons de comprendre pourquoi.

Bien sûr, loin de moi l'idée de me rapprocher de la jeune fille. Il se dégageait d'elle une sorte de souffrance silencieuse. Quelque chose que la plupart des gens ne remarquerait pas, mais qui se ressentait lorsqu'on était à son contact. Comme si quelque chose s'était brisé en elle. Et j'étais bien décidé à faire de mon mieux afin de la percer à jour et de l'aider.

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MessageSujet: Re: Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya EmptyLun 4 Juil - 1:30

Fuck off and leave me alone !

Nicholas & Chamya


Les mauvais plans du karma
Il a certainement dû voir que la perspective de visiter l'infirmerie me fait paniquer un peu. Je sais que ce n'est pas une réaction très rationnelle, mais je peux difficilement en avoir une autre. Bien entendu, pas mal de gens savent que j'ai un léger soucis avec la drogue... mais que les étudiants le sachent est une chose ; qu'un professeur soit au courant en est une autre. Peu importe, la conversation se détourne très vite et cette fois, c'est lui qui a l'air particulièrement mal à l'aise alors que je plaisante un peu sur sa potentielle attirance pour moi. Je n'en pense pas un mot et très honnêtement, même si c'est le cas, je m'en fous royalement, mais je vois bien que ça ne le met pas particulièrement à l'aise. Il a même un mouvement de recul, et c'est précisément ce qui me fait ajouter que je plaisante. Il a l'air de se détendre un peu, et tout ça m'intrigue. Est-ce que Monsieur le Gentil cache un lourd secret derrière son rôle de prof sympathique qui bouscule des élèves ? Je parierai bien là-dessus, mais je me retiens de faire une quelconque remarque. Je change même carrément de sujet. En essayant de découvrir un peu s'il n'est pas un de mes profs, que j'aurais complètement oublié, au passage. Sait-on jamais...

Il rit. Et je sens bien que son rire est trop franc pour être calculé, ce qui aurait presque tendance à me vexer un peu. C'est ça, fous-toi de ma gueule, je ne te dirai rien. Bref, il me donne une explication, qui me fait rire aussi, finalement. « Euh, ouais. Je suis présidente de la confrérie Party Hard. Et là, vous devez être vraiment content de ne pas m'avoir en cours, n'est-ce pas ? » Je ris de nouveau, très sincèrement, presque contente de ma répartie. Il me tend de nouveau la main, je la regarde quelques secondes, avant de soupirer légèrement et de la lui serrer. Se montrer civilisée ; check. Il se présente ; Nich Cavanaugh, professeur de journalisme. Et il parle de destin, moi j'aurais juste dit que nous avons un karma pourri. Ceci dit, il m'amuse, et je ne peux pas m'empêcher de rire de nouveau en murmurant un petit « … le cheval. » en référence à Raiponce. Je me doute qu'il ne saisira pas, pourtant c'est une scène très connue. La scène où Raiponce sort à Flynn Rider que c'est le destin, et tout un tas d'autres trucs qui l'a conduit dans sa tour et qu'il répond, blasé, que c'est le cheval... Oui, d'accord, je m'égare. Et je ris pour essayer de faire en sorte qu'il ne me prenne pas pour une folle. « Le cheval, parce que c'est ce que Flynn Rider sort à Raiponce dans le film... Que vous n'avez certainement pas vu, parce que c'est pour les gosses. Mais l'animation est d'enfer dans ce film, avec une technique de malade... Et, je m'enfonce, là, hein ? »

Moi, rester sérieuse plus de cinq minutes ? C'est un peu compliqué, et je m'éclaircis la gorge comme pour me forcer à me taire. « Bref ! Maintenant que je viens de vous parler d'un film d'animation... Moi, c'est Chamya. Chamya Miller, mais du coup, ça, vous le savez déjà. Je suis en troisième année, arts visuels, le meilleur cursus. Et je pense sincèrement que le karma a juste envie de nous faire chier en faisant en sorte qu'on tombe tout le temps l'un sur l'autre. Mais c'est juste ma théorie. » Je ponctue ma phrase d'un nouveau rire. Je me sens déjà bien plus détendue qu'au départ. Après tout, on a passé les sujets qui fâchent, non ? Et puis, Monsieur le Gentil m'intrigue, de toute façon... Il est trop gentil pour être honnête, c'est quasi certain !

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StellaMa femme. Tu partages ma vie depuis bientôt 10 ans. Je ne saurais pas vivre sans toi.

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MessageSujet: Re: Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya EmptyMar 5 Juil - 8:58

Chamya & Nicholas
Quand ça veut pas, ça veut pas...

Elle se présenta alors à son tour. Tout ce qu'elle m'avait dit, je le savais déjà : il n'y a rien de plus intéressant que d'écouter les conversations des étudiants, quand eux sont persuadés que vous ne les entendez pas. Je savais donc déjà qui elle était, que la confrérie qu'elle présidait était la plus sélective du campus et aussi celle qui organisait les plus grosse fêtes, souvent avec des débordements que le service de sécurité du campus devait venir gérer… En soit, une confrérie des plus classiques par chez nous.

A UCLA, les confréries étudiantes avaient quelque chose en plus : elles regroupaient l'élite des étudiants. Souvent filles ou fils de, friqués au possible et condescendants. Le Doyen savait que se les mettre à dos aurait privé UCLA de nombreux sponsors ; il était donc considéré comme normal que ces chère têtes blondes aient un certains nombre de privilèges et de passe-droits. C'était quelque chose qui m'avait toujours un peu révolté, même lorsque j'étais moi-même étudiant.

Ici, à Monroe U., ce n'était pas encore le cas ; le système n'était pas encore pourri par des filles et fils à papa motivé par le prestige et la réussite. Ici, la plupart des étudiants étaient là car c'était leur dernière chance de s'en sortir dans la vie : beaucoup continuaient sur leur lancé, à glander et ne rien foutre, mais d'autres avaient compris que pour réussir, ici encore plus qu'ailleurs, il fallait travailler. Je ne savais pas encore à quelle catégorie appartenait Chamya, mais j'étais bien décidé à le découvrir.

Sa référence à Raiponce, dessin animé que j'avais bien sûr vu et revu - principalement à cause de Stella, fan incontestée de l'univers Disney - me surpris néanmoins. Elle entreprit de m'expliquer, et sa gêne m'amusait malgré moi. Elle avait un petit truc touchant, cette gamine. Quelque chose qui m'attendrissait ; peut-être sa maladresse ?

- Et je pense sincèrement que le karma a juste envie de nous faire chier en faisant en sorte qu'on tombe tout le temps l'un sur l'autre. Mais c'est juste ma théorie, conclut-elle d'un nouvel éclat de rire.

Son rire, si naturel et clair, entrainât le miens presque instantanément.

- Peut-être bien, mais moi je ne crois pas aux coïncidences, ni à la loi de l'emmerdement maximum. Je suis certain qu'on va se recroiser, Miss Miller, ajoutais-je enfin en adressant un regard au bâtiment derrière la jeune fille. Tu as l'air passionnée par tes études en tout cas, c'est rare ici… J'aimerai beaucoup, si tu es d'accord, en discuter une prochaine fois avec toi, autours d'un café peut-être ? En tout bien tout honneur bien sûr…

Je m'étais senti presque obligé de rajouter cette phrase. Je ne voulais pas tendre le bâton pour me faire battre et j'avais été sérieusement échauder par mon expérience à UCLA. A l'époque, je n'avais pourtant rien fait : mes relations avec mes étudiants se limitaient à la salle de classe, rien d'autre. Et pourtant, ça ne m'avait pas épargné toutes les emmerdes de l'année passée. Alors bon, je ne devais pas risquer grand-chose de plus en lui proposant un café. Qui plus est sur le campus, à une hure décente de la journée.


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MessageSujet: Re: Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya EmptyMar 5 Juil - 15:30

Fuck off and leave me alone !

Nicholas & Chamya


Les mauvais plans du karma
Qu'on se le dise ; je veux m'en sortir dans la vie. Je sais, ça peut paraître paradoxale lorsqu'on connaît mes petits soucis personnels et quand on sait que je suis présidente d'une confrérie où la fête est presque une religion, mais je veux m'en sortir. J'ai bien conscience d'avoir fait n'importe quoi dans ma vie, et j'ai bien conscience aussi que je dois limiter les dégâts. Et puis, j'ai un projet professionnel qui me tient à cœur. Alors, certes, je ne suis pas la plus sérieuse des élèves de cette université, mais je me défend. La plupart du temps. Et l'avantage, c'est surtout que je suis passionnée par la filière dans laquelle je me trouve. C'est fait pour moi, alors même si se mettre à réviser est un peu compliqué, une fois que je suis dedans, j’apprends sans trop m'en rendre compte. Et puis, mes connaissances personnelles m'aident aussi pas mal, je pense que c'est grâce à elles si je ne coule pas totalement. Mais peu importe. Là, actuellement, je ne devais pas briller pour mon intelligence, à parler de Raiponce. Raiponce, sérieusement ? Je n'ai rien trouvé de mieux que de parler d'un Disney... Alors, pour me rattraper, je reviens sur nos rencontres. Le karma, tout ça...

Il rit, et je souris un peu. J'ai l'impression d'avoir marqué un point, et ça me fait plaisir. Peut-être qu'il ne me prendra pas totalement pour une demeurée congénitale. Ce qu'il dit me fait rire, et je ne cache pas mon amusement. La loi de l'emmerdement maximal ? J'éclate spontanément de rire. Parce que c'est drôle, autant se l'avouer. Surtout dit comme ça, aussi naturellement, par un professeur. Finalement, ce sont des humains aussi, je ne m'en étais qu'à peine rendue compte... Oui, je sais, je suis un cas désespéré. Et puis, il me propose... un café ? Deux secondes, il est vraiment en train de me proposer une sorte de rendez-vous, ou un truc comme ça ? Je fronce légèrement les sourcils, avant de me mordiller la lèvre. En tout bien, tout honneur, dit-il. Je ne sais pas si je dois le croire. Après tout, je suis bien en face de Monsieur le Gentil qui Doit Forcément Cacher Quelque Chose. Je déglutis un peu, hésitante, avant de commencer à me rendre compte que mon silence doit certainement commencer à devenir un peu pesant. « Euh... » Ah oui, quelle éloquence... Je ris légèrement, un petit rire un peu gêné. Et puis, merde, je risque quoi, au juste ? Il ne va pas me violer au beau milieu de la cafétéria, non plus.

Un nouveau rire, un peu plus léger, franchit mes lèvres. « Pardon, j'étais en pleine bataille intérieure contre moi-même. Euh, donc... Ouais, un café, ouais. Est-ce que je dois repréciser que je suis lesbienne, ou ça ira ? » Je lui adresse un léger sourire amusé, avant de secouer la tête. « Ouais, non, pardon. Promis, je n'essayerai plus de faire des blagues. Vous avez l'air cool, alors, ouais, pourquoi pas. Et puis, si vous avez du temps à perdre pour entendre parler d'art moderne, d'art contemporain, de la différence entre les deux, et de ce que Marcel Duchamp a apporté à l'art, c'est votre problème, hein. Mais je suis pas... Je suis pas la personne la plus intéressante du monde, vous allez vous faire chier. » D'accord, on repassera pour l'image de la fille sûre d'elle.

Un petit sourire gêné vient étirer mes lèvres, alors que je détourne le regard en même temps que la conversation ; « Du coup, vous y allez ? » je demande, presque naïvement. « Donc, euhm... Bonne journée à vous, du coup... Et, euhm... Pardon de vous avoir un peu agressé, je suis... fatiguée. Bref. On se redit pour le café ! Genre... je fini à cinq heures, ce soir... Alors, tout dépend à quelle heure vous finissez, vous. » Je ne sais même pas pourquoi j'ai accepté ce café. Ni même pourquoi je suis pressée de pouvoir discuter davantage avec cet homme. Peut-être qu'au fond, c'est seulement que Monsieur le Gentil me paraît réellement... gentil ?

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MessageSujet: Re: Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya Fuck off, and leave me alone ! ▬ Nicholas & Chamya EmptyMer 6 Juil - 12:00

Chamya & Nicholas
Quand ça veut pas, ça veut pas...

- Pardon, j'étais en pleine bataille intérieure contre moi-même. Euh, donc... Ouais, un café, ouais. Est-ce que je dois repréciser que je suis lesbienne, ou ça ira ?

Je ne pu m'empêcher de rire, même si j'étais un peu gêné qu'elle se soit sentie obliger de le repréciser. J'avais certainement dû la mettre mal à l'aise, ce qui n'était absolument pas mon intention.

- Ouais, non, pardon. Promis, je n'essayerai plus de faire des blagues. Vous avez l'air cool, alors, ouais, pourquoi pas, fit-elle. Et puis, si vous avez du temps à perdre pour entendre parler d'art moderne, d'art contemporain, de la différence entre les deux, et de ce que Marcel Duchamp a apporté à l'art, c'est votre problème, hein. Mais je suis pas... Je suis pas la personne la plus intéressante du monde, vous allez vous faire chier.

- Je  t'avoue que mes notions en art se limitent à Picasso et Van Gogh, mais j'aime les gens qui sont passionnés et ça semble très clairement être ton cas, dis-je en essayant de garder une certaine distance, pour éviter de la mettre de nouveau mal à l'aise. Je suis sûre que j'apprendrais beaucoup, et si tu deviens chiante, je te le dirais.

Je laissais échapper un léger éclat de rire. Peut-être que l'humour, c'était pas non plus mon crédo après tout…

- Du coup, vous y allez ? demanda-t-elle avec une sorte de naïveté touchante.

- Malheureusement, pas le choix, mes élèves m'attendent et si je ne me dépêche pas, ils vont se faire la malle avant que je débarque…

- Donc, euhm... Bonne journée à vous, du coup... Et, euhm... Pardon de vous avoir un peu agressé, je suis... fatiguée. Bref. On se redit pour le café ! Genre... je fini à cinq heures, ce soir... Alors, tout dépend à quelle heure vous finissez, vous.

- Cinq heures c'est parfait, j'aurai fini aussi, répondis-je en commençant déjà à m'éloigner. A la cafétéria du campus ? A tout à l'heure alors ! Bonne journée Chamya et essaye de te reposer…

Effectivement, elle avait vraiment l'air déphasée et quelques heures de sommeil supplémentaires ne lui auraient pas fait de mal. Quant à moi, je devais maintenant courir pour ne pas être plus en retard que je ne l'étais déjà. Je traversais alors le reste du parc du campus en sprintant, sous les regards étonnés de quelques étudiants. Surement n'avaient-il jamais vu un prof se presser pour aller en cours ici… Je tournais dans le couloir menant à mon petit amphithéâtre, prêt à démarrer mon cours au quart de tour.

- Bonjour à tous et désolé du ret…

Je m'étais interrompu lorsque j'avais levé les yeux vers les sièges. Ils étaient vides. Je jetais un coup d'œil à ma montre. 8h35. Le corrs était supposé commencer à 8h15 et naturellement, il était utopique de croire que les étudiants de Monroe (surtout les premières années) auraient eu la courtoisie de patienter 20 minutes… Bon eh bien Nich, il ne te reste plus qu'à patienter jusqu'à ton prochain cours dans ce cas…

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