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[Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine.

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MessageSujet: [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. EmptyMer 29 Juin - 10:14


Chamya Miller
22 ans ∞ Blackpool, Angleterre ∞ Anglaise ∞ 3éme année, cursus artistique, spécialisation arts visuels ∞ Célibataire / Homosexuelle ∞ Emma Watson

x x x

How I made a mess of my life
Le problème, avec la drogue, c'est qu'on ne s'en sort jamais vraiment. Pas tout seul, en tout cas. L'autre problème, c'est que la plupart des toxicomanes ne veulent pas s'en sortir, et ne veulent pas être aidés. Je fais partie de cette catégorie de toxico. Ceux qui ne veulent pas sortir leur nez de leur prison chimique. Pourtant, je sais que ça me détruit. Je sais que ça a détruit pas mal de choses, que ça m'a fermé pas mal de portes. Je sais que j'ai fais des conneries, à cause de la drogue et que j'en ferai probablement encore. Mais je me dis qu'au fond, ce n'est pas si grave que ça. Que les minutes d'extase valent bien les années de galère, et parfois, je me déteste de penser comme ça. J'ai déjà essayé d'arrêter, plusieurs fois, et ça s'est toujours conclu par des échecs. J'en ai assez, des échecs. Alors peut-être que je me laisse glisser dans ma dépendance par dépit, parce que c'est plus facile comme ça. Vous savez, lutter contre un truc bien plus fort que vous, c'est la chose la plus difficile de l'univers. C'est plus difficile que les études, que les problèmes d'argent, que les problèmes familiaux, que les problèmes de cœur, que tous les problèmes que vous pourrez rencontrer dans votre vie. C'est viscéral. C'est quelque chose qui vous prend les tripes, comme un petit démon au fond de votre ventre qui vous pousse à la consommation. C'est maintenant que je suis censée dire « Bonjour, Chamya, 22 ans, toxicomane, enchantée. » n'est-ce pas ?

Mais je commence par la fin. Alors laissez-moi vous parler un peu de ma vie, si vous avez du temps à perdre pour m'écouter. Je suis née à Blackpool, une jolie petite ville côtière, au nord de l'Angleterre. J'y ai vécu jusqu'à mes 12 ans, le meilleur moment de ma vie. J'y avais mes repères, mes amis et mes habitudes. J'étais dans une école privée, que mes parents voulaient me payer parce qu'ils disaient toujours que c'était important pour eux que j'ai toutes les cartes en main pour m'en sortir dans la vie. Rien ne me destinait vraiment à arriver à Monroe. Je crois même que j'aurais pu intégrer une grande école d'arts. Probablement. Mais je commence déjà à m'égarer. Mon enfance n'a rien eu de traumatisante ou de difficile, tout au contraire. Enfant unique, j'avais tout ce que je voulais avoir. C'était peut-être la faute principale de mes parents, de répondre positivement à tous mes caprices. J'ai peut-être manqué un peu de cadre, finalement. J'étais l'enfant-roi, l'enfant désiré, l'enfant gâté... Je crois même que certains de mes camarades étaient jaloux de moi, fut un temps. Aujourd'hui, c'est moi qui suis souvent jalouse des autres et de ce qu'ils peuvent avoir. Je me rappelle que j'avais une belle chambre, avec de beaux jouets, que j'étais une bonne élève qui n'avait pas tellement de difficultés à se faire des amis. Mes parents avaient une situation financière très stable, nous vivions même un peu au-dessus de la moyenne. Mais vous savez, les situations peuvent changer brusquement, à cause de tout un tas de raisons.

Laissez-moi vous parler un peu de ma famille. C'est un élément crucial dans ma vie. Tout d'abord, mon père. C'était un homme que j'admirais beaucoup. Il s'appelait Drew Miller, cadre dans une entreprise internationale. Je n'ai jamais trop compris en quoi consistait son métier, mais je me rappelle que c'était quelque chose de très sérieux, qui lui prenait beaucoup de temps. Ce n'était pas un homme très loquace, il distribuait ses mots comme des bonbons qui devaient se mériter. Mais j'adorais ça. Il était intelligent, et il disait des choses intelligentes, que je ne comprenais pas toujours. Et, lorsque j'étais enfant, c'était lui qui venait me lire des histoires lorsque j'étais au lit. C'était notre rituel, et même lorsqu'il rentrait tard, je me forçais à rester réveillée pour qu'il puisse me lire mon histoire. Mon père et moi étions très fusionnels, c'était l'homme de ma vie. J'adorais le suivre partout, comme une petite sangsue. Mais mon père nous a quitté il y a six ans, maintenant. J'y reviendrais un peu plus tard. Ma mère, Beszza Miller a quant à elle été déterminante dans le choix de mon prénom. Immigrée algérienne, venue tout droit de Kabylie pour venir faire des études en Angleterre, c'est une femme assez discrète et très croyante. Musulmane, elle vit sa religion avec beaucoup de dévotion et je crois que je l'admire beaucoup pour ça. Elle n'essaie jamais de se faire remarquer, travaille beaucoup et ne se plaint que rarement. A la loterie des parents, je crois que j'ai eu beaucoup de chance. Elle travaille aujourd'hui comme auxiliaire de vie, auprès de femmes seulement, et n'a jamais tenté de refaire sa vie depuis le décès de mon père. Je l'aime pour ça, pour n'avoir jamais cherché à le remplacer après toutes ces années. Mais elle dit toujours qu'on ne remplace pas l'homme qu'on a aimé.

Ainsi, pour en revenir à ma vie et comme je le disais un peu plus tôt, j'ai vécu à Blackpool jusqu'à mes 12 ans. Jusqu'à ce que mon père n'obtienne une « promotion » nous envoyant tout droit aux États-Unis. Ça a été un moment pénible ; ni ma mère, ni moi ne voulions déménager mais nous ne voulions pas non plus être éloignées de mon père. Alors, ma mère a cédé, et je fus forcée de suivre le mouvement. Un déménagement a déjà quelque chose de traumatisant. Mais un déménagement dans un autre pays est sincèrement très compliqué à gérer émotionnellement parlant. Je devais quitter tout ce que j'avais connu pour un inconnu qui m'effrayait énormément. Nous nous sommes installés à San Francisco, dans un appartement bien plus petit que la maison que nous avions en Angleterre. Mon accent purement british, que je n'ai jamais réussi à perdre, m'a valu quelques moqueries, et reprendre mes repères s'est avéré bien plus compliqué que ce que j'aurais pu croire. Quant à ma mère, elle ne se sentait pas tellement à sa place dans cette ville non plus. Mon père essayait de le cacher, mais il a regretté l'Angleterre très rapidement, comme nous tous. Se faire à cette nouvelle vie fut tout, sauf aisé, mais il fallait bien continuer à vivre. Mes parents m'ont scolarisée dans une école plutôt huppée, dans laquelle je ne me sentais pas à l'aise. Elle n'avait rien à voir avec mon école en Angleterre et je n'arrêtais pas de tout comparer. C'était compliqué. Mais j'ai fini par m'y faire des amis, des personnes que mes parents désapprouvaient fortement. Chaque école a son lot de marginaux, et ce sont vers ces marginaux, un peu plus âgés que moi, que je me suis tournée. D'une part, parce qu'ils étaient les seuls à ne pas se moquer de mon accent. D'une autre part, parce qu'ils avaient une gentillesse étonnante, que je n'arrivais pas à retrouver chez mes autres camarades. Certes, ils fumaient, buvaient et consommaient de la drogue douce, mais ils étaient gentils, et ils n'essayaient pas de me forcer à me comporter comme eux. Ils ont été mon premier point de repère dans ce nouveau pays. Des amis que je chéris toujours aujourd'hui. J'étais la petite fille sage du groupe des petits délinquants huppés.

Finalement, j'ai fini par me faire à ma nouvelle vie à San Francisco. L'Angleterre me manquait, énormément, mais je grandissais et je devenais capable de prendre du recul. Mes amis m'aidaient, j'aimais être avec eux. J'en oubliais parfois un peu l'école, mais mon père me rappelait à l'ordre dès que mes notes ne lui allaient plus ou dès que mon comportement lui déplaisait. Finalement, j'ai fini par avoir un cadre, tardivement peut-être. Le fait que j'ai toujours respecté mes parents était probablement une chance pour eux, j'étais davantage encline à les écouter que si je n'avais ressenti aucun amour ou aucune admiration pour eux. Ma vie a commencé à beaucoup changer, vers mes 15 ans, grâce aux découvertes. D'une part, j'ai découvert que je savais dessiner et que cela me détendait et me procurait un plaisir que je n'avais jamais ressenti auparavant. J'ai timidement demandé à mes parents s'il était envisageable que je prenne des cours de dessin, et ils m'ont encouragée dans cette voie. J'ai commencé très sincèrement à m'intéresser à l'art. D'abord l'art pictural, car c'était l'art duquel je me sentais la plus proche. Puis je me suis ouverte à d'autres sortes d'arts comme le théâtre et le cinéma. Les arts de la scène me fascinaient, les arts picturaux me transportaient. J'ai très rapidement su que je voulais devenir restauratrice d’œuvre d'art. Je n'ai jamais eu la prétention de vouloir devenir artiste moi-même, même si mes amis me disaient que j'avais beaucoup de talent. Je crois que je n'ai pas assez confiance en moi, pour ça. Et l'idée de redonner vie à d'anciennes et illustres œuvres d'art me procure plus de joie que l'idée d'exposer mes propres productions.

D'une autre part, et ce fut la deuxième grande découverte de ma quinzième année, je suis tombée amoureuse pour la première fois et ce fut d'une femme. Je n'avais jamais été très portée sur les hommes, et avant mes 15 ans, je n'avais même jamais eu de petits-amis. Mes parents me soupçonnaient d'avoir des attirances homosexuelles – et je savais qu'ils n'avaient pas si tord que ça, car je ne peux pas nier que je n'étais attirée que par des femmes – mais je le niais, tout simplement. Nous en avions parlé, avec mon père et ma mère. Plusieurs longues conversations à ce sujet, durant lesquelles j'avais pu entendre leur point de vue sur la question. Pour mon père, il ne faisait aucun doute qu'une potentielle homosexualité n'avait rien de particulièrement dérangeant ; il s'en fichait totalement. Ma mère, en revanche, était moins à l'aise avec cette idée de par ses croyances. Quant à moi, je ne savais pas trop ce que je devais en penser. Au fond de moi, je savais que j'étais homosexuelle, mais je n'avais eu aucune expérience pour en être certaine. Et l'idée d'aller contre les croyances de ma mère, bien que je ne les partage pas nécessairement, ne m'était pas très agréable. Seulement, Lauren est arrivée dans ma vie, et je ne pouvais pas aller contre ce que je ressentais pour elle. Elle était pétillante, pleine de vie, douce, avec des cheveux arc-en-ciel que j'aimais profondément. Elle avait 19 ans, et était la sœur d'un de mes amis de l'école. Nous nous sommes rapprochées assez rapidement, durant des soirées auxquelles elle venait de temps en temps. Et c'est elle qui a fini par m'embrasser la première. S'il me fallait une preuve pour être certaine de mon orientation sexuelle, c'est Lauren qui me l'a donné. Notre histoire a duré un peu plus d'un an, et s'est terminée parce que Lauren rêvait de faire le tour du monde et qu'elle en avait l'opportunité. Je l'aimais, et je ne voulais pas la priver de son rêve. Mais encore aujourd'hui, nous nous écrivons régulièrement. Elle a été un pilier dans ma vie, et même si je suis passée à autre chose, elle reste l'une des personne les importantes du monde pour moi.

Je n'ai pas caché très longtemps à mes parents ma relation avec Lauren. Je ne cachais rien bien longtemps à mes parents. Ma mère a eu un peu de mal à se faire à l'idée, et s'est un peu éloignée de moi pendant quelques mois, mais elle a fini par revenir. Je restais sa fille, homosexuelle ou non. Quant à mon père, il était simplement ravie de me savoir amoureuse de quelqu'un. La rencontre entre Lauren et mes parents a eut lieu trois mois avant le décès de mon père. Et Lauren avait réussi à les séduire autant qu'elle m'avait séduite. Elle était cultivée, et ça a plu à mes parents. Je l'ai su rapidement, dès l'instant où mon père a commencé à se lancer dans de longues conversations avec elle et que ma mère lui préparait ses fameux gâteaux de semoule – que Lauren détestait, par ailleurs, mais qu'elle se forçait à manger pour faire plaisir à ma mère. Aussi, elle venait assez régulièrement à la maison, et je n'ai pas eu besoin de vivre un amour caché ou honteux. Elle faisait partie de la famille, et cela ne fut jamais plus vrai qu'après la perte de mon père. Elle fut, pour ma mère et moi, un grand soutient et je crois que je ne pourrais jamais oublier tout ce que Lauren a fait pour nous.

Mon père est décédé un mois avant mon seizième anniversaire. Ce fut pour moi l'épreuve la plus difficile de ma vie et rien ne m'avait préparé à cette perte qui est arrivée comme un cheveu sur la soupe. Un accident de la route, voilà ce qui a coûté la vie à mon père. C'est basique, presque banal... Des milliers de personnes meurent dans des accidents de la route. Mais je n'aurais jamais pensé que ça puisse arriver à mon père. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour, ma mère se retrouverait avec un médecin au téléphone qui lui annoncerait que son mari n'a pas survécu à la collision entre sa voiture et une autre roulant à sens inverse. Je crois que mon monde s'est effondré, à la seconde où l'on m'a dit « Chamya, ton père est mort. ». Je n'ai même pas réalisé, sur le coup. J'ai cru à une blague. Puis j'ai cru avoir mal compris. Lauren s'est installée à la maison, suite à cette nouvelle. Elle ne voulait pas nous laisser seules, ma mère et moi. Et je crois qu'elle a bien fait. Ma mère était effondrée, et refusait de quitter son lit et ce fut Lauren qui se chargea de tout faire chez nous ; du ménage aux repas, en passant par la toilette de ma mère qui ne prenait même plus la peine d'aller se doucher. Je l'entendais pleurer, prier et pleurer encore. Je l'entendais appeler mon père, comme si cela allait le faire revenir. Pour ma part, je m'attendais à ce qu'il passe la porte de ma chambre, à ce qu'il me fasse un grand sourire et à ce qu'il me dise que ce n'était qu'une blague de mauvais goût. Mais ça n'arriva jamais. Il était parti, et il fallait que j'accepte cette idée.

Ma mère est restée dans sa léthargie pendant un mois, durant lequel Lauren s'est occupée d'elle patiemment. D'elle, et de moi. Je n'allais pas mieux. Je refusais d'aller en cours, je ne mangeais presque rien, et Lauren me voyait maigrir dangereusement. Elle essayait de nous convaincre de voir un psychologue, inlassablement. Trop prise par ma tristesse, je ne voyais même pas à quel point elle se démenait pour nous et à quel point la mort de mon père l'affectait également. Je crois qu'elle considérait mes parents comme les siens, et elle a largement prouvé qu'elle tenait à notre famille. Elle a vécu chez nous six mois, jusqu'à ce que ma mère accepte de voir un psychologue et de reprendre le travail. Elle m'a forcée à retourner à l'école, même si mes notes étaient catastrophiques. Je crois que sans elle, ma mère n'aurait jamais réussi à sortir la tête de l'eau. Pour moi, c'était trop tard. J'étais déjà noyée dans ma tristesse et dans ce vide qu'avait laissé mon père en partant.

Après ces six mois, Lauren a eut l'opportunité de pouvoir voyager, comme elle en avait toujours rêvé. Je la voyais hésiter, ma mère aussi... mais elle avait fait tellement pour nous qu'il nous était impossible d'accepter ne serait-ce que l'idée de l'empêcher de vivre ses rêves. Je savais que ça signifiait la fin de notre histoire. Je savais que ça signifiait accepter de la perdre, en quelque sorte. Mais je ne voulais pas la rendre malheureuse. Je ne voulais surtout pas qu'elle s'empêche de vivre, à cause de moi. Alors, j'ai accepté. Ma mère l'a même encouragée, et lui a donné un peu d'argent pour qu'elle ne manque de rien. Je crois que son départ a été pour moi comme une plongée dans les Enfers. Elle était ce qui me maintenait à la surface, et sans elle, je me suis laissée aller. Je m'étais toujours refusé à toucher à la drogue, avant tout ça. Je ne trouvais pas ça bien, et mes amis le comprenaient. Alors, lorsque j'ai demandé à fumer mon premier joint, à 16 ans passé, ils m'ont tous demandé si j'étais bien sûre que ce soit une bonne idée. Je leur ai dis que oui, même s'il était évident que ce n'était pas du tout la solution à mes problèmes. J'ai commencé, comme beaucoup de personnes, par quelques joints. Puis ma consommation est très vite devenue excessive, et je n'écoutais plus personne. Et le cannabis est devenu trop léger, pour moi. Il ne calmait pas assez ma peine, ni mes cauchemars. J'ai dû m'éloigner des mes amis, m'en faire de nouveaux, encore bien moins fréquentables. Dans ses lettres, Lauren me disait de ne pas faire n'importe quoi, que son frère lui avait dit qu'il s'inquiétait de moi et de mon comportement. Je lui mentais, je lui disais que ça allait, que je m'étais juste disputée avec son frère et qu'il en gardait une certaine rancune – c'était son genre, après tout. Je lui cachais furieusement ma descente vers la drogue. Je ne voulais pas qu'elle soit déçue. Et je faisais de même avec ma mère ; je savais que ça lui aurait fait beaucoup trop mal de savoir que sa fille devenait comme ces gens qu'elle méprisait car ils ne se respectaient pas eux-mêmes. J'avais honte. Mais j'avais aussi besoin de trouver un moyen de ne plus penser à cette douleur qui était venue se loger en moi.

La première fois que j'ai touché à une drogue dure, c'était à 17 ans. Mes nouveaux « amis » m'avaient emmenée à une soirée, et j'avais goûté à la MDMA. Je ne pourrais pas décrire à quel point en prendre m'a fait du bien. Je peux juste affirmer que j'ai su dès cette fois que je n'arrêterai pas. Je ne pensais plus, je ne souffrais plus. Je vivais. J'avais l'impression de revivre pour la première fois depuis le décès de mon père. Alors, j'ai continué. J'ai multiplié les soirées, multiplié les prises de drogues dures diverses et variées. En faire la liste serait inutile, je crois que j'ai essayé à peu près toutes les drogues que l'on peut se procurer tant que l'on a les bons contacts. Ma mère voyait que quelque chose n'allait pas, mais je refusais de lui dire de quoi il s'agissait. J'avais l'impression de mener une double vie, d'être deux personnes. La Chamya que ma mère voulait que je sois, et la Chamya que j'étais sans son chaperon. La droguée. Bien sûr, mes résultats scolaires étaient en chute libre. Bien sûr, ma vie sociale était un chaos total. Je n'écrivais plus autant qu'avant à Lauren, je m'enfermais dans ma dépendance et dans mes soirées pour tout oublier. Et le réveil fut brutal. Ce moment où j'ai commencé à prendre conscience de ma maladie. La toxicomanie. Il était alors trop tard pour faire marche arrière, pour réparer les dégâts. Quand vous foutez votre vie en l'air, vous ne pouvez pas vous réveiller un matin en vous disant « Oh, ce n'est pas grave, il suffit juste de faire deux ou trois trucs pour que ça s'arrange. » parce que ça ne fonctionne pas comme ça.

Ma prise de conscience a eu lieu lorsque j'ai dû choisir une université. Mon père nous a laissé beaucoup d'argent, nous ne vivons pas dans le besoin avec ma mère... Mais mon dossier scolaire, lui... De presque parfait, il était passé à médiocre, et aucune université d'art ne voulait pas bien m'accepter. Pourtant, moi, je voulais me reprendre en main. J'avais parlé de mes problèmes de dépendance à Lauren, puis à ma mère, pour être aidée. J'avais même fait une cure de désintoxication, même si elle n'a pas servi à grand chose. La cocaïne, c'est plus fort que la volonté, et je me déteste de le dire. Finalement, il n'y a eut qu'une seule université qui a bien voulu de moi. La Monroe University. Comme si je ne me sentais pas assez médiocre, voilà que j'étais forcée de rejoindre une université que j'aurais préféré éviter. Mais c'était comme ça, et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Alors, j'y suis rentrée, en cursus artistique, c'est déjà ça. Et j'essaie, sincèrement, de diminuer ma consommation de drogue. Mais les faits sont là ; j'arrive en cours défoncée, et j'ai du mal à me concentrer. J'essaie de travailler, en dehors des cours, de me maintenir à un niveau correct, mais c'est compliqué pour moi. Mais je me dis que si j'y arrive, alors peut-être que je pourrais m'en sortir. Donc, je m'accroche ; comme je l'ai dis, j'en ai marre des échecs...
People always say that I'm...

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Behind the screen
Sinon, pour de vrai je m'appelle Marine, mais vous pouvez m'appeler Absol. J'ai 23 ans et (presque) toutes mes dents ! (: Côté présence, je pense être là 4/7 jours. J'ai connu le forum grâce à Facebook et depuis, ma vie a changé !
Je tiens à indiquer que les images que j'ai utilisées viennent de Galerie .Cranberry + Tumblr et que leurs créateurs s'appellent .cranberry + queen bee.


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Dernière édition par Chamya Miller le Mer 29 Juin - 16:04, édité 17 fois
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Fondatrice Adulée
Kenneth B. Washington
Kenneth B. Washington
Masculin Etats-Unis
» Âge : 38
» Célébrité : Daniel Gillies
» Métier/Job : Professeur à Monroe U.
» Grade : Professeur titulaire
» Relations :
StellaMa femme. Tu partages ma vie depuis bientôt 10 ans. Je ne saurais pas vivre sans toi.

AmelyaCette soirée, ces regards échangés, ces verres partagés et ces fous rires que tu as provoqué chez moi. Tu m'as touché d'une certaine manière, et je ne parviens plus à te chasser de mes pensés...

» Points d'assiduité : 584
» A Sacramento depuis : 24/07/2012

MessageSujet: Re: [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. EmptyMer 29 Juin - 10:17

YEAAAAH ! [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. 57743673
Bienvenue sur le forum Marine ! Très joli choix d'avatar : Emma est tellement belle ! [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. 68281161 J'ai hate de lire ta fiche pour en apprendre d'avantage sur notre jolie anglaise. Par contre, concernant son année d'étude, on n'accepte que les étudiants jusqu'à la 3ème année pour l'instant. [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. 3555271792 Il faudra donc juste faire redescendre la jeune demoiselle d'une petite année. ^^
En tout cas, bonne continuation pour ta fiche et si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésite pas ! [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. 1493515188
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MessageSujet: Re: [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. EmptyMer 29 Juin - 10:48

Voilà, je l'ai redescendue d'une année, ce n'est pas très grave. [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. 68281161
Merci beaucoup pour le petit message d'accueil, j'espère que ma petite Chamya te plaira autant que son visage. :p
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AmelyaCette soirée, ces regards échangés, ces verres partagés et ces fous rires que tu as provoqué chez moi. Tu m'as touché d'une certaine manière, et je ne parviens plus à te chasser de mes pensés...

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MessageSujet: Re: [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. EmptyMer 29 Juin - 16:11



Fiche validée
Bravo et bienvenue parmi nous !
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Maintenant que tu as terminé ta fiche de présentation, je suis là pour procéder à ta validation.

Tu le sais déjà, mais j'ai pris énoooooormément de plaisir à lire ton histoire et à découvrir petit à petit Chamya ! Je sens que ça va être un personnage hyper intéressant à voir évoluer ! [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. 285882454

Ce message va t'aider à mieux connaître le forum, en t'indiquant les endroits importants. T'es prête ? On y va !

ϟ En premier lieu, je te conseille, si ce n'est pas déjà fait, d'aller compléter ton profil avec les informations de ton personnage. C'est plus sympa pour les autres membres, afin qu'ils puissent te connaître !

ϟ Ensuite, tu pourrais aller créer ta fiche de sujets & de relations. Elle permettra aux autres membres de te proposer des liens et des sujets pour t'introduire dans le RP ! Aussi, si tu le souhaites, tu peux créer un sujet de communication. Ce n'est pas obligatoire, mais c'est plus sympa, et c'est aussi une manière différente de faire avancer les RP rapidement.

ϟ Si tu souhaites tout savoir sur Sacramento, Monroe U. et le système universitaire américain, tu peux aller voir par ici. Ca grouille d'infos utiles qui te permettront de tout comprendre facilement.

ϟ Une fois ces petites choses faites, tu pourras aller consulter le Panneau d'Affichage afin de trouver un logement, un club, un job ou encore une confrérie à rejoindre. Sache que les confréries ne sont pas obligatoires. Par défaut, tu as d'ailleurs déjà été ajouté au groupe "Random Student" qui correspond à ceux qui n'ont pas encore rejoint une confrérie.

Voilà ! Après tout ça, tu pourras commencer à jouer sur le forum. Si tu as la moindre question, le moindre doute (ou même une idée farfelue) qui te passe par la tête, n'hésite pas à me contacter : je serais évidemment ravie de t'aider ! =D

Sur ce, je te souhaite une bonne continuation sur le forum ! BisoOous !


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MessageSujet: Re: [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. [Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine. Empty

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[Terminé] Chamya ▬ I do not use cocaine.
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