Tu ne veux pas ma vie crois moi - Casey

Je suis née il y a d’ici trente ans maintenant, j’ai passé une bonne partie de ma vie dans un château doré. Vous l’aurez compris je suis une fille de riche, cependant ma mère à toujours été une femme qui a toujours veiller à ce que je ne sois pas complètement imbue de moi-même parce qu’elle jugeait que je ne réussirais pas dans la vie sinon. Et je la remercierais surement jamais assez, parce qu’elle m’a donné des valeurs que peu de personnes ont chez moi, du moins dans mon monde de riche et que ça n’allait surement pas changer du jour au lendemain malheureusement. C’est triste mais c’est ainsi, pour moi c’était dans mon devoir de changer un peu la vision de ses gosses de riches, ou de ses riches. Nous ne sommes pas supérieurs aux autres simplement parce que nous avons réussi notre vie. Et oui, clairement je ne suis pas comme mon père qui lui contrairement à ma mère était complètement imbue de lui-même. Il n’a même pas remarqué que dès mon plus jeune âge je suis tombée folle amoureuse du fils de son meilleur ami, il était si beau, si gentil. Oui c’est relativement à l’eau de rose, mais ses yeux verts et ses faussetés avaient eu raison de ma personne. Nous étions tellement proche qu’il y avait beaucoup de situations ambiguës entre nous, mais je n’étais pas prête à m’ouvrir et laisser mon cœur à un homme malgré que nos sentiments soient réciproques. J’avais appris à me méfier et ça n’allait pas en s’arrangeant quand celui-ci m’annonça qu’il s’était engagé pour devenir militaire. Quoi ? Pardon ? Non ce n’était pas possible, je voulais pas qu’il risque sa vie comme ça, ça me faisait peur. Peur de perdre l’homme que j’aimais, j’avais la trouille de perdre cet être qui m’était si cher. Surtout que la veille j’avais appris que ma mère était malade, qu’elle avait deux cancers à un stade avancé et qu’il n’était pas possible de la sauvée. J’allais la perdre dans quelques années et la seule personne capable de me tenir et de me rassurer s’en allait à une mort certaine ? Non. Je refusais que ça soit possible, malgré l’engueulade que je lui avais fait ce jour-là il s’en alla. Je savais déjà d’avance que ma vie allait être relativement compliqué, j’avais beaucoup de mal à me faire à son absence après tout je le voyais presque tous les jours et du jour au lendemain je ne le voyais plus et je devais me contenter de lettres dont je n’étais même pas sur qu’il lui arrive entre les mains alors vous comprenez ma frustration non ? Moi en tout cas si c’était le cas, et ça c’était dur à comprendre pour mon père qui ne comprenais pas pourquoi j’avais décidé faire mes études dans l’enseignement alors que j’avais selon lui largement les qualités pour faire bien d’autre chose. Des années plus tard, quand je fus enfin diplômée, mon père venant de perdre ma mère de ses cancers eu la brillante idée de vouloir me marier de force à un homme qu’il savait violent mais qui était bien trop intéressant pour lui et ses affaires. J’étais de très loin de me doutée que mon mari était le leadeur du plus grand et puissant gang de Barcelone et que mon père me livrait à lui. Ma vie, de toute ma vie j’aurais jamais cru que mon père me ferait ça, mais j’aimais mon père alors je l’écoutais comme je pouvais. Je profitais cependant des quelques jours ou mon meilleur ami était de retour pour qu’il m’apprenne à me défendre sous forme de jeu. Un jeu dangereux, parce qu’un jour nous cédons à la tentation. Un baiser, puis deux, puis trois et puis nos pulsions si maintenues depuis des années avaient fini par exploser et nous nous trouvions intimement. Et dire que le lendemain j’allais le perdre de nouveau pour je ne savais pas combien de temps, si j’allais le retrouver et j’en avais peur. Je ne voulais pas perdre l’homme que j’aimais, mais je savais que pour sa sécurité je devais oublier cet amour puissant que j’avais pour lui. Le laisser partir était la meilleure solution pour moi, bien que j’étais de très loin de me douter que ce petit moment d’égarement allait me faire connaitre le bonheur d’être maman. Oui je couchais avec mon mari parce que c’était le seul moyen pour qu’il ne soit pas violent pendant quelques instants, nombreux sont les bleus que j’ai sur le corps, nombreuses sont les blessures que j’ai mentalement la difficulté est ici. Vivre avec ce monstre ou partir ? Quand j’ai appris être enceinte, j’ai tout de suite su qui était le père. Malheureusement pour moi, mon mari aussi là rapidement compris et quand huit mois après je retrouvais mon meilleur ami, pour lui annoncer la bonne nouvelle mon cher et tendre époux était aussi la et lui tira une balle. Lui s’effondrant dans mes bras, ma peur de le perdre venait de se réaliser. Enragée, j’attrapais l’arme d’un des collègues militaires de mon meilleur ami blessé et je tirais directement dans la nuque de mon mari, visant sa carotide. Après tout j’étais en droit de le faire, il me prenait le père de mon enfant et il me battait depuis maintenant dix ans, les souffrances et les dégâts psychologiques étaient déjà bien trop fait pour que je laisse ça passer. Par chance les médecins avaient réussi à sauver mon meilleur ami, mais pas mon mari bien trop content d’avoir abattu le chef du plus gros gang de la ville. Je fus libérée même si je devais être mise sous protection civile puisque je savais pertinemment que les membres, amis et alliés de mon époux allait vouloir s’en prendre à moi et je devais me protéger moi et ma petite fille. J’ai donc choisi de changer de nom pour Casey, laissant mon véritable prénom Louna en deuxième prénom et changer complètement mon nom de famille pour Blake un nom purement américain. Et je fus envoyée à Monroe, une Université qui n’avait pas réellement la cote mais dont je m’en foutais tant que je m’étais ma fille de six ans en sécurité et dont les fantômes de mon passé ne puisse pas venir me la prendre ou me la mettre en danger. Je ne voulais pas qu’on l’utilise contre moi, mais pour ça il avait fallu que je fasse une croix sur ma vie passée, sur mon père et surtout sur lui. Mais c’était mieux pour tout le monde, je voulais plus qu’il lui arrive quelque chose. Il allait falloir que j’apprenne à vivre seule avec ma fille, et à me refaire une vie ici et c’était l’idéal.