(M) C. HAYNES / D. FRANCO - négociable - libre

Ne l’appelez pas Sean. London (puisque c’est comme ça qu’il se fait appeler depuis qu’il a 15 ans) déteste son premier prénom. Celui-ci lui vient de son grand-père, un homme dur et froid avec des idées bien arrêtées sur à peu près tout. C’est à la mort de ce dernier qu’il a choisi de se faire appeler par son second prénom, London.
Il grandit à Seattle (ou plutôt dans une petite ville de la banlieu), au nord de la Californie, dans une famille très croyante. La messe tous les dimanche, il y allait jusqu’à ce qu’il quitte le nid familial. Pourtant, London n’est pas un chrétien fervent. Il a plutôt subi sa religion, à cause de sa mère en particulier, qui tenait à inculquer « les bonnes valeurs » à ses enfants.
Côté scolarité, London n’a pas toujours été un élève modèle ; la preuve en est qu’il a atterri à Monroe… Pourtant pas un cancre, c’est surtout son esprit rebelle et ses pensées très libres qui avaient tendance à agacer ses enseignants. Un peu révolutionnaire dans l’âme, il déteste l’injustice. C’est d’ailleurs la raison principale pour laquelle il détestait son grand-père. Plus London grandissait, plus il avait de mal à supporter les discours racistes de son aïeul.
A la fin du lycée, London avait acquis une bonne réputation de rebelle. Ses prises de positions frisaient d’ailleurs parfois l’insolence. Si bien que lorsque le moment des inscriptions en Université arriva, London fut forcé de réaliser que son comportement et ses convictions avaient largement contribué à la détérioration de son dossier scolaire. La seule option qui s’offrait à lui était l’Université Monroe. Comme beaucoup, il ne l’avait même pas envisagée : cette université était connue pour accueillir tous les rebus du système éducatif américain. Et cette option lui semblait incompatible avec ses ambitions : London se rêve avocat. Mais pas question d’ouvrir un cabinet pour défendre les plus riches. London voudrait rester commis d’office, afin de pouvoir s’occuper des personnes qui ont vraiment besoin d’être aidées et qui n’en ont pourtant pas les moyens.
Depuis qu’il est arrivé à Monroe, London a appris a canaliser son impulsivité. Il est globalement plus tempéré. Depuis la première année, il a intégré la confrérie des Free Minded dont il est aujourd’hui le co-président. Il poursuit ses études en droit avec toujours la même passion.