Zero f*ck given(CORRIGE)

C’est en 1987 que j’ai vu le jour dans un charmant petit hôpital d’Ecosse…Et déjà à l’époque j’étais tellement flemmarde que je n’ai pas voulu sortir. Une césarienne plus tard me voila dans notre merveilleux monde plein de bonheur et d’insouciance…Pardon je reformule…Me voila arrivée dans notre monde de préjugés, d’abus de pouvoir et…Bref, je m’arrête la, parce que je peux déverser des injures sur notre société pendant des heures. J’eu une enfance plutôt normale jusqu’à mon intégration à l’école. Parait t’il que je passais plus de temps à dessiner et lire qu’a étudier, ça remonte à loin et je ne me souviens plus trop, mais me connaissant, ça ne m’étonnerait pas. En même temps, les profs n’arrivent pas à rendre leurs sujets intéressants, ils ne pensent qu’à leur paye ou à leur week end, du coup les mioches (comme moi à l’époque) sont largués.

Durant mon enfance, ça ne s’est pas amélioré, je passais mon temps à lire, très assidue en cours d'art et de littérature, mais alors les autres cours…Prrrtt…zero f*ck given. A l’époque mes parents ont pensé que j’étais peut être attardée ou autiste. J’ai donc du suivre une psychologue et vous savez quoi ? J’aime bien ! Non sans dec, j’adore raconter ma vie et ça n’est quand même pas moi qui paye alors on s’en tape, j’ai la chance d’avoir des parents compréhensifs…Et un peu con aussi… Bref, après 3 ans de thérapie mes parents se sont bien rendus compte que mon problèmes n’était pas d’ordre d’un handicap et on décidé de soigner le mal par le mal en me faisant faire la suite de ma scolarité dans une école d’art. C’est la que j’ai brillé comme une luciole.

Photos impeccables, dessins magnifiques, illustrations virtuelles excellente, une vraie graphiste. J’aurais même pu devenir célèbre si je l’avais voulu. Mais mon attitude a fait que les aléas de la vie se sont dirigés autrement pour moi : j’ai choisi l’enseignement et comme j'aimais la photo, je me suis spécialisée en journalisme et j’y ai brillé…Ok pas tout à fait, j’avais du mal à comprendre comment les autres profs pouvaient aimer leurs métier en se basant uniquement sur leurs fichus manuels Ce jour la j’ai observé le ciel comme une super héroïne et je me suis juré que je serais la meilleure prof du monde : à l’écoute, persévérante…Mais pas aujourd’hui, j’ai la flemme…

J’ai donc décrocher mon diplôme de professeur avec mention « très bien »…Ok j’ai cassé les pieds à l’instructeur pour qu’il me le donne, ce qu’il a fait à la condition unique que je ne croise plus sa route…Et j’ai entamé un stage d’insertion qui s’est avéré payant…Pour les élèves…Pas pour moi, car le doyen de l’école n’a pas voulu me prendre, pourquoi ? Je l’ignore. Soit c’est la fiesta improvisée en pleine nuit dans les locaux du bahut qui ne lui a pas plu ou alors l’aprem jeux vidéos avec les étudiants. Anyway, comme j’ai quand même réussi à faire remonter leurs moyenne je me suis tapé un magnifique certificat avec recommandation etc…Encore une fois à la seule et unique condition que je ne postule jamais chez eux.

Me voila donc en recherche d’emploi depuis près d’un an et ma conseillère pole emploi…Oui, on est aux states, mais je traduis pour les lecteurs. Il faut être un minimum correct et leurs faire apprécier la lecture, hors s’ils ne comprennent pas, ils ne kiffent pas et j’aime prendre soin de mes lecteurs…C’est ça ou la trentenaire cachée derrière son écran a eu la flemme d’aller chercher sur google l’équivalent ricain de Pole emploi…Et ne vous inquiétez pas pour le 4ème brisé il risque d’y en avoir souvent...Ma conseillère Pole emploi disais-je m'a conseillé l'université Monroe, je débarque donc dans ce paysage avec arme et bagage pour mon plus grand bonheur.

Bref qui suis-je ? Kristina Perry : une grande rouquine élancée, passionnée de jeux vidéos, de boite de nuit, d’alcool et  enseignante, prof de journalisme, fêtarde, geekette, flemmarde, immorale, vulgaire, capricieuse, arrogante et parfois agressive.

On se demande bien comme j’ai atterris ici…