If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James)
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Sujet: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Mer 6 Juil - 23:25
If we meet at midnight, in the hanging tree
Nicholas & Chamya
Août 2016 - 17h25
Il me dit que ses notions en art se limitent à Picasso et Van Gogh, et je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire. Je ne me moque pas, ce n'est pas ça, mais il y a tellement d'autres artistes presque plus intéressants... Il y a énormément de choses à voir, à apprendre et à connaître autour du monde de la peinture. Ce qu'il dit me touche, même si je ne le montre pas spécialement. Oui, je suis passionnée, et je suis contente que quelqu'un le remarque. Puis, je ris à nouveau à sa remarque. « Deal. » que je répond alors, avec un sourire mi-sincère, mi-amusée ; je préfère autant qu'on me le dise, si je deviens chiante. Puis, nous finissons par nous dire au-revoir, et par fixer notre rendez-vous. Dix-sept heures, à la cafétéria. Je crois que j'ai hâte d'y être, mais je chasse cette pensée loin, très loin de mon esprit. Après tout, ce n'est qu'un professeur. Et même s'il pourrait me rappeler mon père sur bien des aspects, je ne veux pas qu'il soit autre chose qu'un simple professeur à mes yeux. Son « Essaies de te reposer » me rappelle d'ailleurs mon objectif premier ; l'arbre. Dormir. Je dois bien admettre que je donnerai tout pour faire une sieste... Alors, à peine est-il parti que je me précipite littéralement vers l'arbre, et que je m'allonge là, dans l'herbe, la tête sur mon sac, des lunettes de soleil sur mon nez et mes écouteurs dans les oreilles. Je mets un peu de musique, pas très fort, et le sommeil vient me cueillir très vite.
Lorsque je me réveille, il est déjà 16h30 passé, et je me grommelle des insultes. Je ne sais pas exactement comment il est humainement possible de dormir aussi bien sur de l'herbe, mais au moins, j'ai rattrapé mon sommeil. Je prend mon téléphone, pour envoyer rapidement un texto à James, histoire de le prévenir que je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer à la villa. Naturellement, j'omets volontairement de lui dire que je vais boire un café avec quelqu'un, je ne connais que trop bien sa réaction. Je me redresse, pour me faire une ligne sur un cahier rapidement, avant d'allumer une cigarette et de la fumer en fixant le vide. Il faut que mon cerveau se réveille, lui aussi. Je lâche un long bâillement, avant de réussir à me lever en continuant de fumer ma cigarette, et de reprendre mes affaires. Direction les toilettes et leur miroir, devant lequel je me refais une santé – parce qu'à ce stade, ce n'est plus de la beauté. Je me maquille correctement, je me remets un peu de parfum, je recoiffe mes cheveux qui ne ressemblaient plus à grand chose, et je réajuste mes vêtements. Finalement, j'ai l'air bien plus fraîche que lors de ma bousculade dans le parc. Puis, je regarde mon téléphone, et je me maudis. 17h15, je suis en retard, naturellement. Et, naturellement, je ne me presse pas pour aller jusqu'à la cafétéria. Et, naturellement, je vois le professeur qui est là.
Je me faufile entre les élèves, pour arriver à sa table et lui offrir un sourire radieux. « Je sais, je suis en retard. Visiblement, j'avais plus besoin de dormir que ce que je pensais. Je ne vous ai pas trop fait attendre ? »Oh non, tu penses, seulement 25 minutes de retard...« Je vais me chercher un café, j'arrive. » dis-je, juste avant de partir me prendre un café allongé avant d'aller enfin m'installer en face de Nich. « Voilà, je suis toute à vous ! Enfin, toute... Presque, quoi. Vous avez passé une bonne journée ? » Je touille mon café, en y ajoutant deux sucres. J'ai clairement besoin de tout ça pour me réveiller. « Et pardon pour le retard. Je me suis endormie, et je me suis réveillée il n'y a pas si longtemps. Grosse fête hier, tout ça... Enfin, vous voyez le truc... » ou peut-être pas. Peu importe... Le principal, c'est que je sois venue, non ?
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Kenneth B. Washington
» Âge : 38 » Célébrité : Daniel Gillies » Métier/Job : Professeur à Monroe U. » Grade : Professeur titulaire » Relations :
Stella ▬ Ma femme. Tu partages ma vie depuis bientôt 10 ans. Je ne saurais pas vivre sans toi.
Amelya ▬ Cette soirée, ces regards échangés, ces verres partagés et ces fous rires que tu as provoqué chez moi. Tu m'as touché d'une certaine manière, et je ne parviens plus à te chasser de mes pensés...
» Points d'assiduité : 584 » A Sacramento depuis : 24/07/2012
Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Jeu 7 Juil - 20:35
Chamya & Nicholas
❝ Plus je te connais, plus tu m'inquiètes... ❞
16h40. Mon dernier cours de la journée était terminé. A vrai dire, ça avait finalement été le seul, puisque j'avais lamentablement loupé celui de ce matin, en grande partie à cause de on réveil tardif. Mon cours de la matinée était bien sûr avec les premières années : pas étonnant qu'ils n'aient même pas attendu mon arrivée. Ils avaient dû partir moins d'une minute après l'heure normale du début du cours. Mon cours de l'après-midi avait été plus intéressant : les 4èmes années étaient de loin ma classe préférée. On sentait qu'ils étaient vraiment passionnés et conscients que leur avenir était en train de se jouer et qu'ils avaient encore la chance de pouvoir réussir et faire quelque chose de leur vie. Les 1ères et 2èmes années étaient des classes plus compliquées : ces jeunes venaient de gouter à la liberté et étaient difficilement canalisables. Souvent, ils se fichaient bien des cours : ils n'étaient venu à Monroe que parce que leurs parents leur avaient foutu un bon coup de pied aux fesses !
J'étais bien en avance et j'avais largement le temps de me rendre à la cafétéria. Je m'octroyais un petit passage par la case parking, afin de déposer mes affaires dans ma voiture, afin de ne pas être encombré de choses inutiles. Je pensais également à envoyer un SMS à Stella pour la prévenir de mon retard ce soir et sa réponse ne se fit pas attendre.
Stella
Message aujourd'hui 00:00
Je risque de rentrer plus tard ce soir. Café avec une de mes étudiantes. Je serai là pour dîner. Je t'aime.
Ok mon coeur. Hate de te voir pour te raconter ma journée ! Je t'aime.
Stella s'était toujours montré d'une grande confiance à mon égard, et je n'avais jamais eu besoin de lui mentir. Elle m'impressionnait pas sa grande tolérance également vis-à-vis de mes horaires. Jamais en 8 ans elle ne s'était plainte de mes horaires extensibles et des réunions qui finissaient tard le soir en période d'examens.
Je jetais un coup d'œil à l'heure. 17h08. Eh merde, Chamya devait déjà être en train de m'attendre. Après avoir fourré mon téléphone dans la poche de mon pantalon, je traversais le parc de l'université en courant presque, pour la deuxième fois de la journée. Lorsque j'arrivais à la cafétéria, aucune trace de Chamya. Naturellement. J'aurai dû me douter que la ponctualité n'était pas sa qualité première… Ou peut-être qu'elle ne comptait pas venir ? Je décidais néanmoins d'attendre en prenant un capuccino tout en consultant mes mails sur mon smartphone.
C'est un bon quart d'heure plus tard que Chamya pointe enfin le bout de son nez. Elle a l'air bien plus fraîche et éveillée que ce matin et j'en suis ravi.
- Je sais, je suis en retard. Visiblement, j'avais plus besoin de dormir que ce que je pensais. Je ne vous ai pas trop fait attendre ? demanda-t-elle avec son naturel habituel.
- Aucun souci, je suis content que tu aies pu te reposer, tu as meilleures mine.
- Je vais me chercher un café, j'arrive, fit-elle avant de se diriger vers la machine.
Le temps pour moi de ranger mon smartphone dans ma poche et elle était déjà de retour. Elle s'assis en face de moi.
- Voilà, je suis toute à vous ! Enfin, toute... Presque, quoi. Vous avez passé une bonne journée ?
Je lâchais un éclat de rire.
- Plutôt bonne merci. Les élèves se sont montrés assez cool aujourd'hui, c'est pas habituel ici, dis-je en souriant.
Ce n'était peut être pas la meilleure chose à dire à une étudiante. J'espérais qu'elle ne le prenne pas mal…
- Et pardon pour le retard. Je me suis endormie, et je me suis réveillée il n'y a pas si longtemps. Grosse fête hier, tout ça... Enfin, vous voyez le truc...
- Ah oui, grosse comment la fête ? demandais-je, mi-amusé et mi-inquiet.
Les fêtes de confréries, je les connaissais assez bien. Lorsque j'étais moi-même à l'Université, j'avais eu l'occasion de participer à plusieurs soirées organisées par des confréries, bien que moi-même je n'ai jamais souhaité en rejoindre une. Ces soirées n'étaient bien souvent qu'une accumulation d'alcool, de sexe et parfois même de drogues… Et c'était dans une université fréquentée par des étudiants huppés… Alors je n'osais même pas imaginer ce qu'une telle soirée pouvait bien donner ici, à Monroe, où les étudiants n'en ont pour la plupart rien à foutre de leur avenir…
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Mer 13 Juil - 22:38
If we meet at midnight, in the hanging tree
Nicholas & Chamya
Août 2016 - 17h25
J'ai meilleure mine, me dit-il. Je retiens un sourire, avant de rire légèrement en allant chercher mon café. Merci le maquillage, mon meilleur ami. J'ai le cerveau en bouillie. Mais je sais faire semblant du contraire, fort heureusement. Et une fois la boisson en main, je retourne auprès de mon « rencard » de la journée. Un prof... Moi qui ai tendance à les fuir, je me retrouve dans une situation que je juge assez particulière. Et qui ne me déplaît finalement pas, ce qui est encore plus particulier. Je ris par mimétisme lorsqu'il rit, et le regarde avant de rire très sincèrement à ce qu'il dit. Loin de prendre mal le fait qu'il sous-entende que nous sommes – nous, les étudiants - peu sympathiques avec nos professeurs, ce sous-entendu m'amuse beaucoup. Il n'a pas tord ; nous ne sommes pas toujours cool. Entre ceux qui se fichent d'être ici, ceux qui sont naturellement arrogants, ceux qui profitent des cours pour rattraper leur nuit – comme moi, la plupart du temps – ou encore ceux qui croient tout savoir, j'ai tendance à plaindre ceux qui enseignent dans cette université. Ils sont vraiment mal tombés, j'espère au moins qu'ils n'ont pas choisi de travailler ici. « Cool, alors. » que je répond enfin, avec un grand sourire. Juste avant de m'excuser encore pour mon retard. Je dois admettre que, pour le coup, celui-ci est un peu énorme.
Et forcément, je lui tend une perche énorme pour fouiner dans les affaires de la confrérie. Parfois, je me déteste de dire la plupart des choses qui me passent par la tête. J'espère juste qu'il ne va pas essayer de me faire subir un interrogatoire. Ce n'est quand même pas pour ça qu'il m'a invité à boire un café, hein ? « Vous aurez qu'à venir, la prochaine fois, vous verrez par vous-même. » Je lui fais un clin d’œil, avant d'éclater de rire de nouveau et de boire une gorgée de café. « Plus sérieusement... Non, pas hyper, hyper grosse. Elle s'est finie vers 6 heures et demi, ou sept heures, je ne sais pas trop. Bref. Faut relancer la machine, début d'année, tout ça... Faut bien qu'on conserve notre réputation sur le campus, vous voyez. Et puis, ensuite, fallait aider ceux qui ont mal vécu la soirée, les petits nouveaux surtout. Y'en avait pas mal de déphasés, ce matin, j'en ai même aidés deux qui paniquaient par terre dans une salle de bain à retrouver leur chambre et à s'endormir. Mais je me plains pas, hein, c'est aussi mon rôle d'accompagner les membres de la confrérie. Faut se soutenir, quoi... Enfin, voilà, c'était... Party Hard, quoi. Drogue, alcool, musique, sexe... la base d'une soirée étudiante, non ? » Plus je parle, plus je sens que je m'enfonce et que je lui donne des raisons de mener une petite enquête. Alors, je décide très vite de faire ce que je sais le mieux faire, détourner la conversation, sans lui laisser le temps de répondre.
« Alors, du coup, vous connaissez juste Van Gogh et Picasso ? Lequel vous préférez ? Moi j'ai une légère préférence pour Van Gogh, la façon dont il traitait les couleurs, c'est époustouflant. J'aime toujours les traitements des couleurs un peu particuliers. Vous connaissez « Le Cri » d'Edvard Munch ? Ce tableau est exceptionnel. Attendez... » Je sors mon smartphone, vire les textos qui s'entassent et fait une recherche rapide avant de lui mettre le dit-tableau sous les yeux, toute fière. J'adore ce tableau, il m'a toujours particulièrement émue... et puis, si ça peut détourner son attention...
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Mar 9 Aoû - 13:57
Chamya & Nicholas
❝ Plus je te connais, plus tu m'inquiètes... ❞
Avais-je été trop indiscret ou intrusif dans mes questionnements ? J'étais persuadé que le ton de Chamya s'était durci.
- Vous aurez qu'à venir, la prochaine fois, vous verrez par vous-même, dit-elle en m'adressant un clin d'œil.
J'avais certainement franchi une certaine limite, mais elle s'était efforcée de rester courtoise. Un petit silence gêné s'installa, avant qu'elle n'éclate de rire. Je ne m'étais pas aperçu que j'avais retenu ma respiration jusqu'à lors. Son éclat de rire, m'indiquant que je pouvais me détendre, avait donné le signal à mes poumons afin qu'ils relâchent la pression. Je lâchais moi aussi un petit rire, soulagé et amusé à l'idée de m'imaginer dans l'une de ces soirées.
- Plus sérieusement... Non, pas hyper, hyper grosse. Elle s'est finie vers 6 heures et demi, ou sept heures, je ne sais pas trop. Bref. Faut relancer la machine, début d'année, tout ça... Faut bien qu'on conserve notre réputation sur le campus, vous voyez. Et puis, ensuite, fallait aider ceux qui ont mal vécu la soirée, les petits nouveaux surtout. Y'en avait pas mal de déphasés, ce matin, j'en ai même aidés deux qui paniquaient par terre dans une salle de bain à retrouver leur chambre et à s'endormir. Mais je me plains pas, hein, c'est aussi mon rôle d'accompagner les membres de la confrérie. Faut se soutenir, quoi... Enfin, voilà, c'était... Party Hard, quoi. Drogue, alcool, musique, sexe... la base d'une soirée étudiante, non ?
Ah, ouais… Pour le coup, on se rapprochait assez bien des soirées que j'avais pu connaitre en tant qu'étudiant… Malgré moi, mes sourcils viennent se froncer sur mon front où est venu naître une petite ride d'inquiétude.
- Oui, la base, j'imagine, dis-je en essayant de faire disparaitre l'inquiétude clairement visible sur mon visage.
Elle du s'en rendre compte car elle ne me laissa pas le temps de poursuivre plus longtemps.
- Alors, du coup, vous connaissez juste Van Gogh et Picasso ? Lequel vous préférez ? fit-elle d'un ton enjoué.
J'eu a peine le temps d'ouvrir la bouche qu'elle embrayait de nouveau.
- Moi j'ai une légère préférence pour Van Gogh, la façon dont il traitait les couleurs, c'est époustouflant. J'aime toujours les traitements des couleurs un peu particuliers. Vous connaissez « Le Cri » d'Edvard Munch ? Ce tableau est exceptionnel. Attendez...
Elle parlait avec passion. Il n'y avait aucun doute là-dessus : le cursus artistique était clairement fait pour elle. Le tableau dont elle me parlait ne m'évoquait vraiment pas grand-chose, en tout cas à son nom. Elle s'empressa de sortir son smartphone afin de m'en montrer une reproduction.
- Oh oui, je vois, fis-je à la vue du tableau. Je ne connaissais pas son nom, mais je l'ai effectivement déjà vu. Il m'a toujours mis un peu mal à l'aise d'ailleurs… Mais c'est surement parce que je n'ai aucune fibre artistique en moi, fis-je dans un éclat de rire. Je ne dois surement pas y voir la même chose que toi, c'est évident.
J'avalais une nouvelle lampée de mon café qui commençait déjà à tiédir.
- Tu as toujours su que c'était ce que tu voulais faire ? Des études d'arts ? Je trouve ça admirable, les gens qui ont une vocation comme ça, depuis leur plus jeune âge. C'était un peu mon cas avec le journalisme d'ailleurs. Mais c'était avant que je ne découvre l'enseignement.
Je lâchais un nouveau petit rire. L'enseignement, une passion ? J'imagine qu'elle trouverait ça vraiment bizarre… Et je ne pouvais que la comprendre : à son âge, je n'aurais surement jamais pensé à devenir un jour professeur. Je me serai bien mieux vu journaliste freelance, à parcourir le monde à la recherche de nouveaux scoops et révélations à délivrer au monde… Mais ça, c'était avant. Un avant qui me paraissait aujourd'hui tellement lointain.
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Mer 10 Aoû - 16:02
If we meet at midnight, in the hanging tree
Nicholas & Chamya
Août 2016 - 17h25
Je ne comprend pas bien pourquoi il s'inquiète, comme ça. Mais je ne veux pas chercher à le savoir, alors je détourne la conversation. Parler d'art, ça c'est un sujet qui me met à l'aise. Et qui peut également permettre de l'éloigner un peu des affaires de la confrérie. Nous n'avons pas grand chose à cacher, nos soirées – et ce qu'il s'y passe, ainsi que ce qu'on peut y trouver – ne sont un secret qu'officiellement. Officieusement, tout le monde sait très bien que mettre les pieds dans la House of Fun n'est pas une bonne idée si on tient à rester sobre et à ne pas s'approcher d'alcool ou de drogues. Donc, parler d'art. Je n'ai même pas besoin de la feindre la passion ; je suis réellement passionnée par l'art. Par la peinture, surtout, je dois bien l'admettre. Certains de mes cours, dans ma spécialisation, m'ennuient profondément, mais tout ce qui touche de près ou de loin à la peinture m'émerveillent complètement. D'ailleurs, je lui montre un de mes tableaux favoris ; le Cri de Munch.
« Oh oui, je vois. Je ne connaissais pas son nom, mais je l'ai effectivement déjà vu. Il m'a toujours mis un peu mal à l'aise d'ailleurs… Mais c'est sûrement parce que je n'ai aucune fibre artistique en moi. Je ne dois sûrement pas y voir la même chose que toi, c'est évident. » Je ris un peu, en secouant légèrement la tête. « S'il vous met mal à l'aise, c'est que vous avez une certaine fibre artistique. Sinon, vous seriez totalement indifférent. Et la façon dont sont traitées les couleurs sert à créer une oppression. Par exemple, le fait que le ciel soit rougeâtre donne le sentiment qu'il brûle, et donc que le personnage déformé au centre est dans un brasier, ce qui inconsciemment renvoie à une image d'impuissance, comme s'il était bloqué. Bien sûr que ce tableau est fait pour mettre les gens mal à l'aise. » Je ris de nouveau, très légèrement. « Ceci dit, moi, il m'émeut. Parce que j'ai l'impression de ressentir la détresse de ce pauvre homme, et que j'ai envie d'entrer dans le tableau et de l'extirper de là. »
Il boit une gorgée de café, et j'en fais de même, avant qu'il ne reprenne la parole et que je n'éclate sincèrement de rire. « Alors, premièrement, je ne comprend pas ce qui vous plaît dans l'enseignement, surtout ici, soyons sérieux. Enseigner à des cas désespérés, faut être maso. » Je reprend une gorgée de café, et un sourire amusé se dessine sur mes lèvres. « Ensuite, non, je n'ai pas toujours su que je voulais faire des études dans le domaine artistique. En fait, j'ai découvert l'art seulement vers mes 15 ou 16 ans, quand j'ai découvert que je savais dessiner. Ensuite, je me suis intéressée à la peinture, puis à la restauration de vieux tableaux. Je veux devenir restauratrice d’œuvres d'arts, d'où le fait que j'ai choisi les arts visuels comme spécialisation. » Je lui adresse un large sourire, avant de planter mon regard dans le sien. « Du coup, vous êtes journaliste, vous, à la base, c'est ça ? »
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Amelya ▬ Cette soirée, ces regards échangés, ces verres partagés et ces fous rires que tu as provoqué chez moi. Tu m'as touché d'une certaine manière, et je ne parviens plus à te chasser de mes pensés...
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Mer 10 Aoû - 18:43
Chamya & Nicholas
❝ Plus je te connais, plus tu m'inquiètes... ❞
Chamya parle avec passion et elle parle bien. Quand je l’écoute j’ai presque l’impression que je suis un peu artiste moi-même, tant la façon dont elle explique les choses me semble naturelle et simple. Habituellement, lorsque je parlais d’art avec mes collègues enseignants, notamment, je me sentais finalement comme un idiot. Tout le jargon spécifique à l’art pictural m’était étranger et je finissais inlassablement par perdre le fil de la conversation, tôt ou tard. Et plutôt tôt d’ailleurs. Je lui souris, passionné par ce qu’elle m’explique. Je savais bien qu’il y avait en elle ne grande sensibilité, je ne m’étais pas trompé. Ce qu’elle me confi au sujet de ce tableau me le confirme. Elle boit une gorgée de café et je fais de même. Et elle éclate de rire lorsque je lui parle de ma passion pour l’enseignement. Ahem. Je m’y attendais. Alors je ris un peu aussi.
- Alors, premièrement, je ne comprends pas ce qui vous plaît dans l'enseignement, surtout ici, soyons sérieux. Enseigner à des cas désespérés, faut être maso.
Je ris de plus belle. Elle a raison, en fait. Mais malgré tout, et même si le public qui me fait face tous les jours n’est que rarement réceptif à ce que je raconte, j’aime mon métier.
- Je dois surement l’être un peu, j’imagine, fis-je en riant.
- Ensuite, non, je n'ai pas toujours su que je voulais faire des études dans le domaine artistique. En fait, j'ai découvert l'art seulement vers mes 15 ou 16 ans, quand j'ai découvert que je savais dessiner. Ensuite, je me suis intéressée à la peinture, puis à la restauration de vieux tableaux. Je veux devenir restauratrice d’œuvres d'arts, d'où le fait que j'ai choisi les arts visuels comme spécialisation.
- C’est un beau métier ça, dis-je impressionné par autant de détermination. Ca te correspondrait bien, je trouve.
- Du coup, vous êtes journaliste, vous, à la base, c'est ça ? demanda-t-elle.
- C’est ça, j’ai une formation de journaliste mais… (Je marquais une pause et me rapprochais d’elle en baissant le ton.) Ne le répète à personne, mais je n’ai jamais vraiment exercé en tant que journaliste.
Je laisse échapper un rire franc. Effectivement, déjà que les étudiants d’ici n’avaient pas haute estime des professeurs, je n’osais imaginer ce qui arriverait s’ils apprenaient que je n’étais finalement qu’un théoricien sur le sujet et que je n’avais jamais réellement exercé.
- En fait, je suis passionné par le journalisme depuis le lycée. C’était il y a longtemps, tu t’en doutes, dis-je en riant encore. Et à l’Université, j’ai tellement aimé les études de cette discipline que j’ai continué jusqu’au maximum, la Thèse. Et finalement, à la fin de mes études, on m’a proposé un poste d’enseignant. J’aime le défi aussi, c’est pour ça que j’ai accepté. Et j’aime transmettre. D’où l’enseignement qui est aujourd’hui une vraie passion.
Je marque une pause et la regarde avec douceur. Ouf, j’avais réussi à esquiver le sujet « pourquoi Monroe et pas ailleurs ». Je ne m’en tirais pas si mal finalement.
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Jeu 18 Aoû - 15:58
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Nicholas & Chamya
Août 2016 - 17h25
C'est étonnant comme certaines personnes peuvent avoir un côté intéressant avec presque rien. Boire un café avec un prof ne m'aurait jamais traversé l'esprit, mais je commence à apprécier le moment que je passe avec M. Cavanaugh. Je ris lorsqu'il me dit qu'il est passionné par l'enseignement, et il rit avec moi. Le retour de Monsieur le Sympathique. J'ai tendance à penser que personne n'est aussi gentil par nature, mais bizarrement, je commence à avoir du mal à croire que lui l'est par intérêt. Il a l'air presque trop niais pour ne pas être simplement gentil. « C’est un beau métier ça. Ça te correspondrait bien, je trouve. » me répond-il quand je lui dis que je veux devenir restauratrice d’œuvres d'art.
Malgré moi, je souris. « Vous me connaissez à peine. » Foutu inconscient qui met des barrières entre moi et le monde. Cette simple phrase suffit à faire comprendre que nous ne sommes pas amis. Que nous ne sommes même pas des connaissances. Et qu'il n'a pas le droit de croire qu'il me connaît juste parce qu'il a parlé une heure avec moi. Pourtant, le ton de ma voix n'a rien d'agressif, et je passe sur un autre sujet, lui, en lui demandant donc s'il est journaliste, à la base.
« C’est ça, j’ai une formation de journaliste mais… Ne le répète à personne, mais je n’ai jamais vraiment exercé en tant que journaliste. » J'éclate de rire très spontanément, avant de pointer un doigt faussement accusateur sur lui. « Oooh, j'aurais de quoi détruire toute votre crédibilité en tant que prof, avec cette révélation ! » Je plaisante, bien sûr, et ma voix amusée le fait bien comprendre, tout comme le sourire qui s'est peint sur mon visage. Je l'écoute attentivement me raconter un tout petit bout de son histoire, ou comment en est-il arrivé à enseigner.
Et je souris un peu plus en sirotant mon café. « C'est cohérent. » dis-je quand il termine de parler. « Vous êtes timbré, mais c'est cohérent. » Je ris légèrement, avant de repousser ma tasse vide. « Du coup, c'était un choix cette université pourrie, ou vous avez juste dû aller là où on vous a dit d'aller ? Parce que... sérieusement... Monroe. Moi-même j'ai honte de dire où j'étudie, alors j'imagine qu'enseigner ici ne doit pas être non plus le chef d’œuvre d'une vie. » Bien sûr qu'il n'allait pas échapper à la fameuse question du « Pourquoi Monroe ? » ; il a l'air d'avoir envie de s'ouvrir, je lui donne juste un coup de pouce avec mes questions...
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Dim 2 Oct - 15:33
Chamya & Nicholas
❝ Plus je te connais, plus tu m'inquiètes... ❞
Chamya se relève surprenante. Depuis l’incident de UCLA, j’avais remis des barrière. Mais l’atmosphère de Monroe était particulière. Ici, les étudiants étaient plus abordable, sans arrière pensée, comme c’était le cas à ULCA. Ici, le contact était plus naturel. Chamya en était l’exemple parfait. Non pas qu’elle soit d’une nature particulièrement avenante, mais on sentait bien qu’elle n’attendait rien de moi. Pas de passe-droit, pas de privilège. Et j’appréciais ça. La révélation de ma non pratique en journalisme provoqua chez Chamya un rire franc et sincère.
- Oooh, j'aurais de quoi détruire toute votre crédibilité en tant que prof, avec cette révélation ! fit-elle tout en riant.
- Je perdrais alors le peu de crédibilité que mes étudiants m’accordent déjà ! répondis-je en autodérision.
- Vous êtes timbré, mais c'est cohérent, fit-elle lorsque j’eu terminé de lui raconter mon parcours. Du coup, c'était un choix cette université pourrie, ou vous avez juste dû aller là où on vous a dit d'aller ? Parce que... sérieusement... Monroe. Moi-même j'ai honte de dire où j'étudie, alors j'imagine qu'enseigner ici ne doit pas être non plus le chef d’œuvre d'une vie.
Ouch. Touché. Elle vient de mettre le doigts tout pile là où ça fait mal. Et effectivement, ca picote. Et je n’ai aucune envie d’aborder les précédents événements de UCLA. Malgré moi, mon visage se ferme un peu mais j’essaie de reprendre contenance.
- Oh, Monroe, c’est pas si mal, fis-je en souriant. On y rencontre des étudiants sympa, dis-je en lui adressant un sourire sincère. J’aime beaucoup mon boulot ici. C’est pas prestigieux mais ce n’est pas non plus ce que je recherche, donc au final, je suis très bien ici.
Un petit silence bref s’installe mais je ne veux pas lui laisser le temps d’embrayer pour creuser d’avantage. UCLA, c’est du passé. Je tiens à ce qu’il reste derrière moi.
- Mais et toi alors, pourquoi Monroe ? Tu as l’air brillante et passionnée par ce que tu fais, c’est rare par ici…
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Dim 2 Oct - 15:49
If we meet at midnight, in the hanging tree
Nicholas & Chamya
Août 2016 - 17h25
Il sait faire preuve d'autodérision. Bon point pour lui. Mais ma curiosité reprend le dessus, je me suis toujours demandé ce qui pouvait bien pousser les prof à vouloir enseigner ici. Ce n'est pas comme si cette université était la meilleure... très loin de là. Je vois son visage se fermer un peu alors que j'aborde la question, et voilà qui ne fait qu'attiser davantage ma curiosité. Le retour de Monsieur Trop Gentil Pour Être Honnête ? « Oh, Monroe, c’est pas si mal. On y rencontre des étudiants sympas. J’aime beaucoup mon boulot ici. C’est pas prestigieux mais ce n’est pas non plus ce que je recherche, donc au final, je suis très bien ici. » J'ouvre la bouche, bien décidée à lui faire remarquer que ça ne répond pas vraiment à ma question – ce qui est le cas, et ce qui ne fait que renforcer cette curiosité ; après tout, quand on essaie d'esquiver une question, c'est que l'on a des choses à cacher, non ? - mais il me prend de vitesse. « Mais et toi alors, pourquoi Monroe ? Tu as l’air brillante et passionnée par ce que tu fais, c’est rare par ici… » J'ouvre et referme la bouche. Qu'est-ce qu'il peut bien en avoir à foutre, sérieusement ?
« J'ai perdu mon père quand j'étais au lycée, et je suis tombée dans la drogue. Mon dossier scolaire a fini par être défoncé par mes absences et par mes semi-présences, j'avais des notes de merde, et Monroe est la seule université qui m'ait acceptée. Plutôt classique pour une étudiante d'ici, en fait. » J'ai dit ça avec un détachement qui me surprend moi-même. « Ceci dit, vous n'avez fait qu'esquiver ma question. Je ne vous demandez pas vraiment si vous aimiez enseigner ici, mais qu'est-ce qui vous a fait atterrir parmi nous. J'ai été honnête, à vous de l'être. » Et comme pour enfoncer le couteau dans la plaie, je lui adresse un petit clin d'oeil, suivi d'un léger rire. « Vous avez l'air trop gentil pour ne pas cacher un truc, du coup, j'aimerai bien savoir ce que je risque à prendre un café avec vous. » ajoute-je en éclatant de rire.
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Fondatrice Adulée
Kenneth B. Washington
» Âge : 38 » Célébrité : Daniel Gillies » Métier/Job : Professeur à Monroe U. » Grade : Professeur titulaire » Relations :
Stella ▬ Ma femme. Tu partages ma vie depuis bientôt 10 ans. Je ne saurais pas vivre sans toi.
Amelya ▬ Cette soirée, ces regards échangés, ces verres partagés et ces fous rires que tu as provoqué chez moi. Tu m'as touché d'une certaine manière, et je ne parviens plus à te chasser de mes pensés...
» Points d'assiduité : 584 » A Sacramento depuis : 24/07/2012
Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Dim 2 Oct - 16:11
Chamya & Nicholas
❝ Plus je te connais, plus tu m'inquiètes... ❞
Ma question la surprend. Je ne sais pas si c’est bon signe ou pas. Je ne vais pas tarder à le découvrir.
- J'ai perdu mon père quand j'étais au lycée, et je suis tombée dans la drogue. Mon dossier scolaire a fini par être défoncé par mes absences et par mes semi-présences, j'avais des notes de merde, et Monroe est la seule université qui m'ait acceptée. Plutôt classique pour une étudiante d'ici, en fait.
Bon, ça c’est fait. Bravo Nich, t’as posé la bonne question. Je voulais une réponse, alors je suis servi. Pourtant, elle a dit tout ça presque sans la moindre émotion. C’est très déroutant à écouter. Je fronce les sourcils, ne sachant pas bien comment rattraper ma bourde.
- Ceci dit, vous n'avez fait qu'esquiver ma question. Je ne vous demandez pas vraiment si vous aimiez enseigner ici, mais qu'est-ce qui vous a fait atterrir parmi nous. J'ai été honnête, à vous de l'être.
Touché. Je tente de meubler avec un rire qui n’a rien de naturel. Ca doit se voir à des kilomètres, c’est sûr. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est franche, la gamine. Je suis un peu surpris par autant de sincérité, d’une manière aussi directe. Pourtant, elle rit, ce qui ne fait que me mettre encore un peu plus mal à l’aise.
- Hum, tu me mets dans une situation difficile, pour être aussi honnête que toi…
C’est peu dire, ouais.
- Avant Monroe, j’étais prof dans une fac bien plus cotée. Mais pour faire simple, disons que certains étudiants peu scrupuleux m’ont mis dans une situation difficile. Je n’ai pas eu d’autre choix que de partir. Et après ça, j’ai atterri à Monroe un peu par hasard, sans vraiment le chercher.
Je marque une pause en fronçant de nouveau les sourcils.
- Tu vas dire que je suis encore très vague, mais pour être encore une fois le plus honnête possible, ce n’est pas quelque chose que j’ai envie d’ébruiter…
Bizarrement, je me sens un peu soulagé, après lui avoir dit tout ça. Je ne sais pas si j’ai bien fait de m’ouvrir autant, ni si je peux lui faire confiance. Mais sa franchise et le fait qu’elle se soit livrée avant moi m’indique que je dois essayer. Depuis notre rencontre, je me disais bien que quelque chose en elle semblait brisé. Maintenant je sais de quoi il s’agit. Et j’ai d’autant plus envie de l’aider.
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Dim 2 Oct - 20:32
If we meet at midnight, in the hanging tree
Nicholas & Chamya
Août 2016 - 17h25
Je sais que je le mets mal à l'aise. Je n'en retire aucun plaisir en particulier, même si je suis légèrement satisfaite de réussir à le déstabiliser. Les gens sont souvent plus honnêtes, lorsqu'ils sortent de leur zone de confort. « Hum, tu me mets dans une situation difficile, pour être aussi honnête que toi… » Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un tout petit sourire amusé. « J'avais cru le remarquer, oui. Alors, alors ? » Tant qu'on est dans la sincérité, autant y aller à fond, Monsieur le Professeur... « Avant Monroe, j’étais prof dans une fac bien plus cotée. Mais pour faire simple, disons que certains étudiants peu scrupuleux m’ont mis dans une situation difficile. Je n’ai pas eu d’autre choix que de partir. Et après ça, j’ai atterri à Monroe un peu par hasard, sans vraiment le chercher. » Ce n'est que ça ? Je cache une petite moue déçue dans ma tasse de café. « Tu vas dire que je suis encore très vague, mais pour être encore une fois le plus honnête possible, ce n’est pas quelque chose que j’ai envie d’ébruiter… » J'acquiesce légèrement, avec un léger sourire compréhensif.
« Vous savez, les étudiants feraient n'importe quoi pour se rendre intéressants. Et malheureusement, y'a toujours des cons pour les croire. » J'allume une cigarette, en me foutant concrètement de l'endroit où je me trouve, et recrache la fumée un peu plus loin. « Vous auriez dû rester là-bas. Ça aurait prouvé que vous étiez innocent, peu importe le genre d'histoire à laquelle on vous a mêlé. Les gens qui n'ont rien à se reprocher font face. Mais vous êtes probablement trop gentil pour faire face et risquer de mettre en péril un étudiant, même peu scrupuleux. J'ai tord ? » Je souris sincèrement, avant de planter mon regard dans le sien. « Vous en faites pas, je dirai rien à personne. Chacun ses secrets, c'est cool de partager les vôtres avec moi. »
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Amelya ▬ Cette soirée, ces regards échangés, ces verres partagés et ces fous rires que tu as provoqué chez moi. Tu m'as touché d'une certaine manière, et je ne parviens plus à te chasser de mes pensés...
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Dim 2 Oct - 21:39
Chamya & Nicholas
❝ Plus je te connais, plus tu m'inquiètes... ❞
- Vous savez, les étudiants feraient n'importe quoi pour se rendre intéressants. Et malheureusement, y'a toujours des cons pour les croire.
C’est certain, t’as tout compris… En l’occurrence, le con, dans ma situation, ça avait été le Doyen de l’Université. Mais je ne lui en avais jamais tenu rigueur. Ces petites connes avaient bien préparé leur coups. Les photos et captures d’écrans présentées comme preuves avaient tout de réaliste.
- Vous auriez dû rester là-bas. Ça aurait prouvé que vous étiez innocent, peu importe le genre d'histoire à laquelle on vous a mêlé. Les gens qui n'ont rien à se reprocher font face. Mais vous êtes probablement trop gentil pour faire face et risquer de mettre en péril un étudiant, même peu scrupuleux. J'ai tord ?
Y’a de ça. Mais c’est aussi que ma défense aurait été bien trop difficile à mener. Contre un étudiant, j’aurais pu lutter. Mais contre trois, c’était mission impossible. J’étais condamné d’avance. Tirer ma révérence était la solution la moins risquée pour moi, quand bien même elle donnait l’impression que j’étais coupable.
- La situation était compliquée. C’était plus simple pour moi de partir. Je n’aurais pas gagné ce combat. Et au final, tout ça m’a mené ici, où je suis même mieux qu’à UC… qu’ailleurs.
Fais gaffe Nick. Tu es sur une pente glissante.
- Vous en faites pas, je dirai rien à personne. Chacun ses secrets, c'est cool de partager les vôtres avec moi.
- J’ai confiance en toi, bizarrement, fis-je en riant. Effectivement, ça fait du bien de s’ouvrir parfois. On passe son temps à faire semblant et à cacher des choses aux gens. C’est bien de pouvoir parler librement. Et d’autant plus avec la Présidente des Party Hard, quel honneur pour un prof !
Je lâchais un nouveau petit rire. Étrangement, j’aimais vraiment bien cette gamine. La sensibilité qu’elle dégageait et cet aspect de tasse ébréché me remuait, sans que je ne puisse comprendre pourquoi.
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James) Dim 2 Oct - 21:57
If we meet at midnight, in the hanging tree
Nicholas & Chamya
Août 2016 - 17h25
« La situation était compliquée. C’était plus simple pour moi de partir. Je n’aurais pas gagné ce combat. Et au final, tout ça m’a mené ici, où je suis même mieux qu’à UC… qu’ailleurs. » Il a failli cracher le morceau, mais je crois que j'ai deviné. Mais au final, ça n'a pas vraiment d'importance, et je lui souris, en le rassurant au passage. Moi, en tout cas, je ne suis pas le genre à vouloir foutre la merde. Il n'avait rien à craindre de moi, en tout cas, tant qu'il ne faisait rien de déplacé envers moi.
« J’ai confiance en toi, bizarrement. » Je détourne légèrement le regard. Même ma propre mère ne me fait plus confiance, alors comment lui pourrait le faire ? Malgré moi, je me referme un peu, presque blessée par ces quelques mots. Pourtant, il n'y a pas vraiment de raison que je le sois. « Effectivement, ça fait du bien de s’ouvrir parfois. On passe son temps à faire semblant et à cacher des choses aux gens. C’est bien de pouvoir parler librement. Et d’autant plus avec la Présidente des Party Hard, quel honneur pour un prof ! » Je me force à rire un peu, même si ça n'a rien de naturel, avant de hausser les épaules, et de m'enfiler le reste de mon café et de ma cigarette. « Repensez-y quand ce seront les Party Hard qui ruineront vos cours, alors. Sinon, vous allez finir par me détester. » J'essaie de prendre un ton léger, mais ça ne passe pas très bien, alors je préfère me relever. « Je vais pas vous retenir plus longtemps. J'pense qu'il y a eu assez de révélations pour la journée. Bonne fin de journée, Prof ! » Je lui adresse un signe de main, avant de récupérer mes affaires et de partir, avant qu'il ne puisse vraiment me retenir.
Parce que c'est moi qui ne suis plus dans ma zone de confort maintenant. Et que je ne suis pas assez bête pour rester face à quelqu'un qui me met à l'aise, pour ma part.
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Sujet: Re: If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James)
If we met at midnight, in the hanging tree. ▬ Ft. Nich (et James)